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Zone de libre-échange continentale: ce qu'y gagne le Maroc

Zone de libre-échange continentale: ce qu'y gagne le Maroc

Saâd-Eddine El Othmani signant l'accord portant sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) à Kigali, au Rwanda, le 21 mars 2018.

Le Maroc fait partie des 44 pays ayant signé l’accord portant sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) à Kigali, au Rwanda, le 21 mars. Mais que gagne réellement notre pays dans cet accord?

Le Maroc a dit oui à la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA). Le Royaume, à l’instar de plus d’une quarantaine de pays africains (44 pays pour le moment), a en effet signé, le 21 mars à Kigali, cet accord historique souhaité par l’Union africaine. L’occasion pour La Vie Eco de préciser les contours et les enjeux de ce projet pour notre pays.

Ainsi, dans sa publication en kiosque ce vendredi 23 mars, le journal souligne l'importance de l’enjeu, dans la mesure où cet accord crée un marché de taille respectable (le PIB cumulé du continent avoisine 2.500 milliards de dollars). Un marché à réinventer toutefois, en raison de la faiblesse du commerce intra-africain, qui ne représente que 16% du commerce continental. L’hebdomadaire note que, pour le Maroc, qui dispose d’une industrie manufacturière parmi les plus dynamiques du continent, cet accord a beaucoup d’avantages.

La signature de cet accord ouvre désormais la voie aux négociations sur les paramètres et les modalités de cette zone de libre-échange africaine. Pour La Vie Eco, il est important de définir les niveaux de libéralisation qui vont permettre d’atteindre les objectifs escomptés. L’hebdomadaire va plus loin en affirmant que les négociateurs devront déterminer une liste de produits dont les taux feront l’objet d’un démantèlement progressif et une liste de produits non pris en compte dans l’accord.

Il ne fait aucun doute que le Maroc a tout à gagner dans cette initiative, estime La Vie Eco, mettant en exergue les immenses opportunités qui s'offrent à l’industrie marocaine, ainsi qu’à beaucoup d’autres secteurs de l’économie. Mais ce n’est pas tout. Il faut aussi compter sur les synergies que cet accord peut créer entre les différents pays. Ainsi, par exemple, dans l’industrie automobile, il est possible d’imaginer que la Côte d’Ivoire se spécialise dans les pneus et les batteries, le Nigeria dans la carrosserie et que le Maroc fabrique les moteurs, conclut l’hebdomadaire.

Le 22 mars 2018

Source Web : Le 360

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