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La décompensation du gaz n'est pas à l'ordre du jour

La décompensation du gaz n'est pas à l'ordre du jour

Dans un entretien accordé au journal L’Economiste, Lahcen Daoudi est revenu sur plusieurs sujets comme la décompensation du gaz et du sucre, le ciblage de l’électricité, la hausse des marges des produits pétroliers... Les détails.

Polémique sur les prix des hydrocarbures

Le ministre des Affaires générales reconnaît volontiers la hausse importante des marges des produits pétroliers, durant les trois mois qui ont suivi la libéralisation. Depuis, elles se seraient stabilisées, même si Lahcen Daoudi affirme qu’un certain nombre d’opérateurs ont considérablement gonflé leurs marges. Il estime également que le consommateur est mal informé, faisant ainsi valoir que les règles d’une véritable concurrence ne sont pas respectées. Pour remédier à la situation, le ministre propose la mise en place d’une réforme informatique qui, dit-il, sera opérationnelle dès septembre. Celle permettra d’accéder directement aux prix des produits pétroliers et de fournir ainsi une information détaillée au client. A cela s’ajoute l’obligation faite aux groupes pétroliers de modifier leurs tarifs chaque semaine, et non plus tous les 1er et 16 du mois.

Décompensation du gaz butane

La décompensation du gaz butane n'est pas d’actualité, affirme le ministre. Pour réussir la réforme, il est question de mettre en place un nouvel identifiant pour le citoyen et une carte permettant d'identifier précisément les plus nécessiteux. Mais cette mesure ne sera pas concrétisée avant 2019.

Certains secteurs de l’économie, comme l’agriculture, doivent continuer à être soutenus.

Ciblage de l’électricité

Daoudi ne veut pas de ce ciblage, car l’accès à l’électricité, au même titre que le Ramed, n’est pas généralisé.

Décompensation du sucre?

Pour ce qui est de la subvention de la farine et du sucre, il est question de revoir de fond en comble le système actuel. De nouveaux modèles sont d’ailleurs en cours d’élaboration.

Le sort de la Caisse de compensation

La Caisse de compensation doit, selon le ministre, tout bonnement être supprimée. Elle n’aura plus lieu d’être si les 16 ou 17 milliards qui lui sont alloués sont directement injectés pour améliorer le pouvoir d’achat des plus démunis. De plus, cela stimulera la demande intérieure.

Le 16 août 2017

SOURCE WEB Par Le 360

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