Gares routières Loption de la gestion déléguée
La SNTL développe des expériences-pilotes à Kénitra et Khouribga L’entreprise publique est présente dans le capital de 8 autres structures La Société Nationale du Transport et de la Logistique (SNTL) propose un modèle de gestion des gares routières basé sur l’information des usagers, l’augmentation des recettes des collectivités locales, l’amélioration de la sécurité routière, les services aux opérateurs... Forte de son statut d’opérateur historique, la SNTL a développé un créneau dédié à la gestion déléguée des gares routières. En effet, la Société Nationale du Transport et de la Logistique (ex-Office National du Transport) participe actuellement au capital social de huit gares routières de voyageurs. Il s’agit de Rabat, Marrakech, Ksar El Kébir, Nador, El Jadida, Béni Mellal, Safi et Settat. De même, l’entreprise gère directement la gare routière de Khouribga pour le compte de la municipalité de cette ville. Depuis 2009, et suite à un appel d’offres, la SNTL s’est vu attribuer la gestion déléguée de la gare de Kénitra pour une durée de dix ans. En pratique, le principe de gestion des gares routières porte sur l’amélioration des prestations offertes par ces infrastructures, l’information des voyageurs sur les horaires des mouvements des autocars, le renforcement de la sécurité routière… «La gare routière constitue un équipement ayant qualité de service public. De ce fait, et dans l’intérêt de la collectivité locale, des usagers et des responsables du secteur, elle doit être une interface qui fonctionne correctement. L’objectif étant de permettre une prise en charge harmonieuse des passagers, leur transport et l’échange entre les différents modes de transport», explique-t-on auprès de la SNTL. Concrètement, le management déclare que le mode de gestion déléguée telle que prôné par l’entreprise publique présente plusieurs avantages pour tous les intervenants du transport. En effet, il assure une gestion efficace des gares routières pour le compte des communes tout en leur permettant de disposer d’une source de revenus pérenne. Ce que les professionnels estiment «contradictoire avec la vocation d’un service public». La SNTL transforme les gares routières classiques en des «espaces conviviaux et fonctionnels, permettant aux voyageurs un accès fiable au transport et offrant des informations complètes sur les horaires de départ des autocars». A signaler que certains transporteurs ne passent plus par les gares routières comme le prévoit la loi. Une attitude justifiée par l’incertitude de faire «le plein de voyageurs». Ce à quoi la SNTL propose la solution. Le management affirme «pouvoir attirer plus de passagers grâce à l’amélioration des services et des installations et à un effort d’information». SOURCE WEB Par H. E. L’Economiste