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C’était en Juin 2010 Création de l’ANIT Les investisseurs marocains du tourisme s’o

C’était en Juin 2010  Création de l’ANIT   Les investisseurs marocains du tourisme s’o

Dernière mise à jour : 10/06/2010 à 12:59 Les efforts consacrés par le ministère du tourisme pour promouvoir la destination Maroc profitent bien aux professionnels de l'hôtellerie. Mais ces derniers, mal organisés, ont toujours sous-exploité les opportunités qui leur sont offertes. Ils l'ont finalement compris, et ont décidé de créer l'Association Nationale des Investisseurs Touristiques (ANIT), présentée hier à Casablanca. Fouad Chraibi, Président de l'Association National des Investisseurs Touristiques (5ème en partant de la droite)./DR Présenté hier à Casablanca, L'Association Nationale des Investisseurs Touristiques est une réponse aux immenses besoins d'organisation du secteur hôtelier. Elle compte pour l'instant 12 membres, tous représentants du paysage touristique du Royaume (Saïdia, Salixux, groupe Palmeraie...). L'association souhaite mettre à profit l'expertise opérationnelle de ses membres pour participer à la mise en place, au pilotage et au développement des grands projets touristiques tels que ceux du plan Azur. “Nous voulons accompagner les pouvoirs publics dans la mise en œuvre de la stratégie touristique nationale, la Vision 2010 ou encore participer à la conception des stratégies futures, notamment la Vision 2020.” Fouad Chraibi, président de l'ANIT. Le groupement des professionnels intègre plusieurs types d'investisseurs touristiques dans l'aménagement, le développement de stations intégrées et la construction d'unités hôtelières. Il est à noter que l'association sera ouverte progressivement à tous les acteurs de l'investissement touristique au Maroc. 40 milliards Dh Les investisseurs membres de l'ANIT représentent un ensemble de projets réalisés ou en cours de réalisation de près de 40 MM Dh et 80.000 lits d'hôtels. L'initiative corrèle bien avec les performances du secteur hôtelier qui affiche des résultats croissants depuis le début de cette année. Les affaires marchent L'indicateur du climat du tourisme (Ictour) lancé par le département de Yassir Zenagui, (ministre de tutelle) affiche des résultats positifs concernant l'hébergement touristique durant les trois premiers mois de l'année. La tutelle prévoit également de bonnes performances pour le deuxième trimestre. En effet, 34% des professionnels affirment avoir enregistré plus de réservations qu'au cours du 1er trimestre. “Je m'attendais à pire mais les affaires ont relativement bien marché. On a connu mieux, certes, mais il faut rester optimiste parce qu'une crise n'est jamais éternelle.” Omar Kabbaj, vice président de l'ANIT et DG d'Interedec L'étude de l'observatoire du tourisme confirme ce fait: 38% des hôteliers indiquent que les ventes de janvier à mars 2010 sont inférieures par rapport à la même période en 2009. Par ville, c'est Casablanca qui affiche les meilleures performances de l'activité hôtelière, suivie de Tanger et Ouarzazate. Seul bémol, les prix des hôtels sont trop élevés. Certaines villes, comme Marrakech ou Agadir, prévoient à cet égard une révision du prix de leur offre. A côté du prix, loin d'être compétitif comme ceux des concurrents voisins (allusion faite à la Tunisie), le secteur rencontre des problèmes, de nombreux problèmes... Défis des professionnels Les professionnels rencontrent des difficultés au niveau législatif, où la charte d'investissement s'avère non adaptée à leurs besoins. “Il y a une multitude de conventions qui ont été signées mais beaucoup n'ont pas pu être poursuivies à cause des imperfections de la charte d'Investissement.” Karim Belmaachi, DG de Salixus Deux principaux chantiers sont en cours. Le premier concerne bien évidemment la charte d'investissement. Et le second vise la refonte de la Résidence Immobilière Touristique (RIPT), qui constitue un goulot d'étranglement des promoteurs hôteliers en terme d'exonération fiscale à l'avantage de l'acquéreur, au lieu du promoteur. Enfin, resurgit la sempiternelle problématique de la formation, dans un secteur où elle s'avère primordiale. SOURCE WEB Par Hayin Fadi Aufait Maroc