TSGJB BANNER

Aziz Akhannouch élu à la présidence du RNI

Aziz Akhannouch élu à la présidence du RNI

Au cours du congrès extraordinaire tenu ce samedi 29 octobre à Bouznika, Aziz Akhannouch a été sans surprise élu nouveau président du RNI, par 1.707 voix sur 1.832. Le challenger Rachid Sassi a obtenu 98 voix. Cette élection ouvre la voie à la reprise des tractations pour former le nouveau gouvernement, partiellement bloquées en raison de la succession à la tête des Indépendants.

A l’applaudimètre, on savait qu’il serait élu. Le sympathique challenger Rachid Sassi, avocat à Rabat et qui se présente comme un militant de base du parti, avait prononcé une sympathique, mais trop longue allocution. Il avait désigné les maux selon lui, qu’il fallait combattre au plus vite: faire vivre les organisations de jeunes et de femmes, maintenir ou renforcer la démocratie interne et le débat, demander des comptes et sanctionner les responsables intermédiaires qui n’atteignent pas leurs objectifs…

Akhannouch n’a dit que quelques mots: “les responsables politiques doivent regagner la confiance des Marocains, il faut s’engager, tirer les leçons du passé, s’interroger sur la gouvernance qu’il faut pour le parti, je prends l’engagement de me consacrer entièrement au parti, d’apporter une nouvelle dynamique. Jj’ai besoin de vous“.

Les travaux du congrès ont été dirigés par Salaheddine Mezouar, dont le discours d’adieu était empreint de dignité. Il a dressé un bilan de l’action du RNI au gouvernement, critiqué le “discours de régression“ qui s’est installé dans le champ politique, rappelé les attaques dont lui et le parti ont été l’objet et rappelé qu’il a décidé de tirer les conclusions du score obtenu par son parti aux législatives, en assumant la responsabilité finale.

Son discours de démission a été salué par une longue standing ovation.

Dans son discours (très applaudi) de nouveau président, Akhannouch a dit d'un air entendu: "je sais où je vais et ce qui m'attend, je suis convaincu de cette mission".

Prenant la presse à témojn, il annonce les engagements suivants:

-les valeurs universelles, la modernité

-le développement global et inclusif, économique et social

-les valeurs de l'islam font l'unanimité des Marocains,

-rien ne remplace l'action, le citoyen a besoin de solutions, pas d'une instrumentalisation populiste de ses problèmes. Nous serons une voie alternative, basée sur l'action et pas sur le verbe;

-le RNI n'a pas d'ennemis, ses vrais ennemis sont le chômage, l'exclusion, les inégalités, la pauvreté;

-notre devise sera l'action, l'action opérationnelle, qui fera la différence.

-il fait arrêter la langue de bois et agir, il faut réconcilier le citoyen avec la politique, il faut rétablir la confiance, le taux d'abstention est trop élevé;

-nous allons relever le défi, après les dernières élections; la politique n'est pas un catalogue de promesses que l'on ne peut appliquer, ni une campagne électorale tous les cinq ans;

-la politique n'est pas secondaire, mais essentielle dans la vie publique.

-nous dirons toujours la vérité, nous écouterons, nous serons sincères, il n'y a plus de place pour les promesses. Nous serons sur le terrain, nous écouterons les citoyens, nous travailelrons sans relâche, nous sommes capables de trouver des solutions;

-nous sommes ouverts sur la société et nous le serons encore davantage; c'est la société qui est notre objectif, nous serons à son service;

-c'est notre travail qui déterminera notre prochain score aux élections.

-nous allons accorder une priorité à nos bases, à nos militants de base, à l'action bénévole et militante, nous allons travailler sur un programme d'action, sur un socle programmatique;

-notre parti sera celui de tous les Marocains.

Akhannouch a également demandé au congrès de lui donner mandat pour mener les tractations avec Benkirane, au sujet du prochain gouvernement, "qui commenceront dans les prochaines 48 heures".

Le 28 Octobre 2016
SOURCE WEB Par Médias 24

Les tags en relation

 

Les articles en relation

Akhannouch, l’hyper-Chef

Akhannouch, l’hyper-Chef

Chakib Benmoussa ne se plaindra pas. Les bonnes manières de ce haut commis de l’État, technocrate à l’orgueil bien maîtrisé, ne l’autoriseront guère...