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A l’ONU, le Maroc rassemble la Méditerranée autour d’un concert de paix et d’espoir

A l’ONU, le Maroc rassemble la Méditerranée autour d’un concert de paix et d’espoir

Quatorze artistes de renom, entourés des musiciens du prestigieux Orchestre symphonique royal, ont interprété avec brio, samedi soir, au siège européen de l’ONU à Genève "l’hymne pour la Méditerranée", un message de paix et d’espoir à l’adresse des pays de la région. Le temps d’un concert au somptueux Palais des Nations, l’assistance a vibré aux rythmes d’un appel de cœur pour laisser de côté les lignes de fractures et les divergences et faire des pas vers le dialogue, seule voie pour un monde pacifié, affranchi de des excès et des extrémismes.

Initiative du Maroc en collaboration avec la Fondation ONUART, le Concert de la Méditerranée est une première dans les annales des Nations unies en ce qu’il fait de l’art et de la culture un facteur de rapprochement et d’interaction entre les civilisations. C’est sans conteste un plaidoyer rassembleur des pays méditerranéens "afin qu’ils communiquent mieux, se comprennent et agissent ensemble au nom de tout ce qu’ils ont en partage", comme l’a relevé le Haut représentant de l’ONU pour l’alliance des civilisations, Nasser Abdulaziz Al-Nasser.

Sous la direction du Maestro Toni Cuenca, l’orchestre a célébré la diversité culturelle de cette région en proie à des vagues interminables de repli sur soi, de violence extrémiste, d’anarchie et de crises aigües. C’est dans cette optique que cet évènement historique, a déclaré M. Al-Nasser à la MAP, atteste de "l’engagement continu du Maroc et du Souverain pour une Méditerranée débarrassé des démons de l’intolérance, de la xénophobie et du rejet de l’autre". Il n’a pas manqué de féliciter le Royaume pour avoir assumé le rôle de pont entre les deux rives, entre Orient et Occident, "à un moment difficile où notre région est confrontée aux discours haineux, à la violence aveugle et à l’extrémisme".

Par ce premier évènement multiculturel du genre, le Maroc a eu une nouvelle fois droit à la reconnaissance de la communauté internationale en tant que pays précurseur en matière de promotion du dialogue intercivilisationnel. D’autant plus que la démarche du Royaume s’inscrit dans le droit fil des valeurs portées par les Nations Unies en termes de respect de la diversité culturelle et de rejet de l’extrémisme sous toutes ses formes.

Devant une assistance nombreuse issue notamment de la communauté diplomatique de Genève, le sous-secrétaire général des Nations unies, Michel Sidibé, a en effet rendu un hommage appuyé au Roi Mohammed VI pour "son implication continue et sans faille pour les grandes questions qui préoccupent l’Humanité". Il a à ce propos relevé les efforts que ne cesse de déployer le Maroc en vue de faire de la Méditerranée un espace d’échange, de stabilité et une voie de communication, et non plus une zone hantée par les maux du terrorisme, les drames des migrants et les replis en tout genre.

A son tour, le président de la fondation ONUART et ancien ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, a mis en évidence la vision sage du Souverain "pour que les peuples de la région soient plus ouverts les uns sur les autres et plus proches les uns des autres". Dans le contexte actuel, a-t-il fait observer, "nous avons tant besoin de ces voix lucides qui entretiennent l’espoir collectif d’une Méditerranée sans frontières et sans lignes de démarcation qui ne font qu’attiser l’angoisse et la désespérance".

C’est là justement la raison pour laquelle les talentueux musiciens de l’Orchestre symphonique royal ont livré, aux côtés de 14 grands artistes de pays méditerranées, une ultime prose pour lancer une invite passionnante, en musique et en chants, à la paix et à la fraternité entre les peuples du berceau de l’Humanité.

Le 10 Juillet 2016
SOURCE WEB Par Atlas Info

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