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Indice de risque des villes Les 12 menaces qui guettent Casablanca

Indice de risque des villes Les 12 menaces qui guettent Casablanca

Krach boursier, pandémie, choc pétrolier, inondations… les risques

La menace terroriste n’arrive qu’en 10e position!

Selon l’indice de risque des villes 2015-2025, Casablanca n’est pas à l’abri de catastrophes naturelles comme les inondations, la sécheresse ou encore  les tempêtes solaires. La bonne nouvelle, c’est que la métropole n’a pas à craindre le gel, la canicule ou le tsunami

Le krach boursier arrive en tête des menaces qui pèsent sur Casablanca. Il est suivi respectivement par la pandémie humaine, le choc pétrolier, les inondations, la sécheresse. En tout, 12 menaces d’origine humaine ou naturelle guettent la métropole. C’est ce qui ressort du dernier rapport Lloyd’s, intitulé City Risk Index 2015-2025 (indice de risque des villes 2015-2025). Ce document met en lumière l’exposition de 301 villes clés à travers le monde face à 18 types de menaces.

Outre les dangers et risques précités, d’autres menaces pèsent aussi sur la capitale économique du Maroc. Parmi elles: la défaillance de l’Etat (6e), la panne de courant (7e), la tempête solaire (8e) ou encore la cyber-attaque (9e). La bonne nouvelle, c’est que le risque terroriste n’arrive qu’en 10e position à Casablanca ! Suivi par l’épidémie végétale, le tremblement de terre.

Rien d’étonnant que les inondations arrivent en 4e position. Les Casablancais ont encore en mémoire les crues et pics de vagues de novembre 2010. Celles-ci ont causé de graves dommages dont des interruptions dans la distribution d’électricité et des dégâts majeurs dans les logements, les entreprises, les collectivités et les infrastructures... Sans compter les effondrements d’habitats menaçant ruine. Construite sur l’ancien lit de l’oued Bouskoura, Casablanca est fortement exposée aux risques d’inondations. La ville a d’ailleurs entrepris, dès 2014, un méga-chantier censé la protéger des crues de l’oued Bouskoura. Le super-collecteur Ouest, un dispositif sophistiqué dont le coût global s’élève 855 millions de DH, devrait être opérationnel en 2017. 

En tout cas, les experts de Lloyds n’ont rien laissé au hasard. Ils ont même chiffré les dégâts qui pourraient être occasionnés par ces menaces sur une période de 10 ans. Ces derniers évaluent en effet le coût de l’ensemble des risques encourus à près de 4,64 milliards de dollars (46 milliards de DH environ), soit 9,85% du PIB annuel de la métropole sur 10 ans (estimé à près de 47 milliards de dollars). A lui seul, un krach boursier, à titre d’exemple, occasionnera plus de 1 milliard de dollars de pertes sur 10 ans, suivi par la pandémie humaine, le choc pétrolier, les inondations ou encore la sécheresse. Dans ce palmarès du risque à l’échelle mondiale (suivant la part du PIB total exposé), Casablanca arrive en 208e position, sur un total de 301 villes répertoriées. A l’échelle régionale, la métropole arrive en 14e position et bien évidemment 1re  au niveau national.

Le 31 Mai 2016
SOURCE WEB Par L’économiste

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