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Hillary Clinton consacre le leadership marocain

Hillary Clinton consacre le leadership marocain

Soutien continu à l’initiative d’autonomie au Sahara El Othmani prochainement à Washington «Le Maroc est aujourd’hui en pôle position pour jouer le rôle de leadership afin de mettre fin à ce qui se passe en Syrie», a déclaré la Secrétaire d’Etat La diplomatie marocaine vient de marquer un autre point. En effet, la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton a tenu, lors d’un, point de presse à l’issue de sa brève visite hier à Rabat, à rendre hommage aux efforts entrepris par le Royaume notamment dans le dossier syrien. «Le Maroc et les Etats-Unis ont toujours été partenaires et développé leur coopération dans de nombreux domaines. Les discussions se poursuivront encore lors de la prochaine visite du ministre des Affaires étrangères à Washington», a affirmé Clinton. La secrétaire d’Etat a tenu à rappeler l’initiative marocaine pour la paix en Syrie notamment le projet de résolution qui a été présenté par Rabat et qui s’est heurté à un double veto russe et chinois. «Le Maroc est aujourd’hui en pôle position pour jouer le rôle de leadership pour mettre fin à ce qui se passe en Syrie», a déclaré Clinton. Justement, la secrétaire d’Etat venait de Tunisie où elle a pris part à la Conférence des amis de la Syrie. Une conférence dont un deuxième round est prévue très prochainement en Turquie0 Prenant à témoins les opinions publiques arabes, Hillary Clinton a lancé : «le massacre de vos frères en Syrie sera une honte pour vous si vous ne réagissez pas». «Vous devez soutenir le peuple syrien et lui fournir toute l’aide et l’assistance nécessaires pour qu’il parvienne à instaurer la démocratie». Elle a indiqué qu’elle allait commencer à travailler avec son homologue marocain sur cette question dès les prochains jours. L’Administration américaine, a-t-elle ajouté, oeuvre avec les gouvernements de la région arabe dans le but d’enclencher une dynamique de réformes, indiquant que «les Etats-Unis sont très ravis d’avoir en le Maroc un partenaire qui s’était depuis longtemps engagé dans un processus de réformes». L’exemple marocain en matière de réformes et de démocratie a d’ailleurs été salué par la secrétaire d’Etat américaine. Dans la foulée, elle a rendu hommage à la jeunesse marocaine et au Roi qui a su répondre très tôt à ses attentes. Sur le dossier du Sahara, Hilary Clinton a réitéré l’engagement de son pays à poursuivre son soutien à l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc. «La politique américaine concernant cette question est demeurée inchangée depuis des années et avons affirmé en de nombreuses occasions que la proposition marocaine est sérieuse et réaliste et répond aux aspirations du peuple sahraoui à vivre en paix», a souligné Clinton tout en appelant «les différentes parties à poursuivre leurs efforts pour un règlement définitif de ce problème». Syrie: l’opposition rejette le référendum Le Comité national de coordination des forces de changement en Syrie a demandé au gouvernement et aux partis politiques marocains d’appuyer les efforts entrepris pour une solution arabe afin d’arrêter l’effusion de sang en Syrie. Dans une déclaration à la presse, Haitham Manaa, coordinateur de ce Comité à l’étranger a salué la position adoptée par le Maroc concernant la crise syrienne, exprimant sa satisfaction des entretiens qu’il a eus avec les dirigeants des partis politiques marocains, toutes tendances confondues, qui ont fait montre d’une profonde compréhension de la situation. Pour rappel, quelque 14 millions de Syriens étaient appelés hier, dimanche, à se prononcer sur un projet de réforme de la Constitution proposé par le pouvoir en place. Pour l’opposition, cette réforme a plutôt le goût d’une tentative «désespérée pour désamorcer la pression internationale qui s’exerce sur lui». La seule nouveauté dans le projet, c’est l’abrogation de l’article 8 de l’actuelle Constitution qui fait du parti El Baâth l’unique formation politique acceptée en Syrie. Par conséquent, le projet veut instaurer le multipartisme dans le pays. Mais, l’opposition estime que c’est très peu au vu des milliers de Syriens qui ont été massacrés par le régime. SOURCE WEB Par Jamal Eddine HERRADI