Desertec s'implante au Maroc, la presse algérienne accuse son gouvernement d'hésitat
le 6 Octobre 2011 La première centrale solaire pilote du projet Desertec sera finalement implantée au Maroc. La construction commencera dès 2012 pour un investissement de 800 millions de dollars, selon l’annonce faite, ce mercredi 5 octobre, par le PDG de Desertec Industrial Initiative (DII), Paul Van Son. Desertec Industrial Initiative, qui hésitait entre plusieurs pays de la rive sud de la Méditerranée dont l’Algérie, a finalement opté pour le Maroc. Un choix qui s'explique par la stabilité politique et sociale du Maroc et parce que le gouvernement marocain soutient fortement l’expansion des énergies renouvelables et que le pays est déjà relié à l’Europe via deux câbles sous marins, a expliqué Paul Van Son. Suite à cette décision, la presse algérienne a longuement critiqué son gouvernement. " L’Algérie voit ainsi lui filer entre les doigts un projet gigantesque destiné à alimenter l’Europe en électricité produite grâce à des centrales solaires implantées dans les pays du sud de la Méditerranée. L’Algérie paie ainsi son indécision et son manque d’ambition dans ce domaine." écrit TSA. TSA ajoute que "Pour l’Algérie, cette décision du consortium à la tête de Desertec apporte une nouvelle fois la preuve des errements du gouvernement en matière d’investissements étrangers et de choix stratégiques pour le pays." Le site rappelle que "Ce n’est pas la première fois que le Maroc devance l’Algérie dans la course aux investissements étrangers structurants. Il y a quelques années, le royaume avait réussi à convaincre Renault d’implanter une usine de fabrication de Logan à Tanger pour un investissement d’un milliard d’euros. Depuis, le gouvernement algérien court pour convaincre le constructeur français d’investir dans une petite usine en Algérie. Sans succès. Les discussions avec Renault s’éternisent. Et le projet risque de ne jamais voir le jour." Il ajoute, finalement, que les succès du Maroc ne s’arrêtent pas à l’automobile et aux énergies renouvelables, mais vont aussi vers l’agriculture et l’industrie où le Maroc a pris beaucoup d’avance sur l’Algérie. "Dans les infrastructures de base, le Maroc vient de lancer avec succès la construction d’une ligne de TGV (trains à grande vitesse) pendant que les investissements algériens dans les chemins de fer peinent à voir le jour." SOURCE WEB Revue de presse