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1er mai : syndicats marocains entre colère et espoir

1er mai : syndicats marocains entre colère et espoir

Le 1er mai 2025, des milliers de travailleuses et travailleurs marocains ont manifesté dans tout le Royaume à l’occasion de la fête du Travail, portant une double revendication : urgence sociale et fierté nationale. De Rabat à Casablanca en passant par Béni Mellal, Oujda ou Errachidia, les grandes centrales syndicales – UMT, UGTM, CDT, UNTM, FDT – ont appelé à la revalorisation du pouvoir d’achat, à la justice sociale et au renforcement du dialogue social.

À Casablanca, Enaam Mayara (UGTM) a salué les acquis obtenus grâce au dialogue social : hausse des salaires de 1.000 dirhams, augmentation du SMIG (+15 %) et du SMAG (+20 %), réforme fiscale et amélioration des conditions d’accès à la retraite. Miloudi Moukharik (UMT) a quant à lui insisté sur la nécessité de politiques sociales audacieuses, d’une réforme des retraites participative et de la création d’une institution nationale du dialogue social.

Sur fond d’inflation persistante, les manifestants ont exigé l’augmentation des salaires, la régulation des prix, la lutte contre la spéculation et un soutien accru aux secteurs clés (santé, éducation, fiscalité). Dans les régions, les appels ont porté sur la justice territoriale, l’emploi décent et la liberté syndicale.

La dimension patriotique était également au cœur des cortèges : les syndicats ont réaffirmé leur soutien à la marocanité du Sahara et exprimé leur solidarité avec la cause palestinienne. Enfin, ils ont appelé à un dialogue social structuré et durable pour bâtir un nouveau contrat social face aux défis économiques, sociaux et climatiques.

Le 02/05/2025

Source web par : lematin

https://lematin.ma/nation/les-centrales-syndicales-celebrent-la-fete-du-travail/276954

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