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Donald Trump : provocations sur le Groenland et le Panama

Donald Trump : provocations sur le Groenland et le Panama

Donald Trump alimente à nouveau les débats avec une série de déclarations provocantes, allant de la prise de contrôle du canal de Panama à l'achat du Groenland, en passant par une boutade sur l'annexion du Canada. Ces sorties interpellent autant qu'elles inquiètent, quatre semaines avant son retour à la Maison Blanche.

Provocations géopolitiques :

Le président élu semble jouer son rôle de « perturbateur-en-chef » de l'ordre mondial, défiant ouvertement la souveraineté de certains alliés des États-Unis. Ses récentes déclarations rappellent les inquiétudes de son premier mandat, où il s'était montré plus ferme avec les alliés qu'avec les puissances adverses comme la Chine ou la Russie.

Certaines analyses suggèrent toutefois que ces provocations font partie d'une stratégie médiatique, renforçant son image d'homme fort. « Il est difficile de savoir s'il croit réellement à ce qu'il dit ou s'il cherche simplement à capter l'attention », estime Frank Sesno, professeur à l’Université George Washington.

Le Groenland : un « projet immobilier » stratégique

Donald Trump a récemment réitéré son intérêt pour le Groenland, affirmant que le contrôle de ce territoire riche en ressources naturelles était une « nécessité absolue » pour les États-Unis. Cette déclaration a été rapidement rejetée par le Premier ministre du Groenland, Mute Egede, qui a affirmé que « le Groenland n’est pas à vendre ».

Cette sortie rappelle celle de 2019, où Trump avait évoqué une possible acquisition du Groenland, qualifiant cette idée de « grosse transaction immobilière stratégiquement intéressante ».

Panama et influence chinoise :

Trump s’en est également pris au canal de Panama, dénonçant les droits de passage « ridicules » imposés aux navires américains et s'inquiétant de l'influence croissante de la Chine dans cette zone stratégique. Le président du Panama, José Raul Mulino, a fermement répondu, affirmant que « chaque mètre carré du canal appartient au Panama et continuera à lui appartenir ».

Le canal, construit par les États-Unis en 1914, a été restitué au Panama en 1999 dans le cadre d’un accord signé en 1977 par le président Jimmy Carter.

Le Canada : un « 51e État » ?

Dans un registre plus léger, Trump a évoqué l'idée de faire du Canada le 51e État américain, menaçant ce voisin d'une hausse des droits de douane de 25 %. Cette déclaration, bien que probablement humoristique, a suscité des interrogations sur ses intentions réelles.

Une stratégie de pression ?

Selon Stephanie Pezard, chercheuse à la Rand Corporation, ces déclarations pourraient viser indirectement la Chine. La présence accrue de Pékin dans l'Arctique, ses liens avec la Russie et son influence au Panama préoccupent les États-Unis. Trump pourrait également envoyer un message au Danemark : « Si vous vous rapprochez trop de la Chine, vous risquez de nous trouver sur votre chemin. »

Cependant, l'idée d'acheter le Groenland reste hautement irréalisable, tant sur le plan du droit international que dans l'ordre mondial que les États-Unis cherchent à préserver.

Conclusion :

Entre provocation, calcul stratégique et effets médiatiques, Donald Trump continue de troubler la scène internationale. Reste à voir si ses déclarations auront des répercussions concrètes ou s'il s'agit simplement d'un jeu de communication.

Le 24/12/2024

Rédaction de lanouvelletribune

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