COP29 à Bakou : Le Maroc en tête du leadership africain pour le climat et les énergies renouvelables
La 29e Conférence des Parties (COP29) à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques s’est ouverte le 11 novembre à Bakou, Azerbaïdjan, rassemblant des dirigeants du monde entier pour discuter des enjeux environnementaux globaux. Le Maroc, représenté par le chef du gouvernement Aziz Akhannouch, participe activement à cet événement en mettant en avant son rôle de leader africain dans la transition énergétique et l’adaptation climatique.
Une expertise marocaine mise en lumière
Au Segment de haut niveau des Chefs d’État et de gouvernement, M. Akhannouch, représentant Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a rappelé l’importance de l’Initiative pour l’Adaptation de l’Agriculture Africaine (Triple A), lancée lors de la COP22 à Marrakech. Cette initiative, qui vise à transformer l’agriculture africaine pour faire face aux défis climatiques, s’inscrit dans une stratégie plus large de protection de l’environnement.
L’ambassadeur de l’Azerbaïdjan au Maroc, Nazim Samadov, a salué la participation marocaine, mettant en avant des projets phares tels que le complexe solaire Noor à Ouarzazate. Il a souligné que le Maroc, par son expérience dans les énergies renouvelables et la gestion de projets écologiques, apporte une contribution précieuse aux discussions sur le développement durable.
L’Afrique au cœur des débats
Un des moments forts de la COP29 a été la session intitulée « L'élan vert de l'Afrique : Exploiter les énergies renouvelables pour l'industrialisation ». António Guterres, Secrétaire Général des Nations Unies, a exhorté les dirigeants mondiaux à soutenir la transition énergétique du continent africain, citant la Déclaration de Nairobi comme preuve de l’engagement africain.
Le Maroc, en tant qu’acteur clé, s’est engagé à défendre les intérêts du continent, qui subit de plein fouet les effets du changement climatique. Les énergies renouvelables sont perçues comme un moteur de transformation économique, soutenant à la fois le développement durable et l’industrialisation.
Des enjeux de financement au cœur des préoccupations
La question du financement climatique est centrale dans cette COP29. António Guterres a appelé les pays développés à doubler leur soutien financier à l’adaptation climatique pour atteindre 40 milliards de dollars par an d’ici 2025. Il a également plaidé pour des réformes du système financier international, incluant des mécanismes innovants comme des taxes sur le transport maritime et l’aviation, ainsi qu’une révision des banques multilatérales de développement pour faciliter les prêts concessionnels.
Ces réformes, essentielles pour combler le déficit d’investissement, sont alignées avec les ambitions marocaines, qui visent à consolider la position du pays comme un modèle en matière de transition énergétique et de durabilité environnementale.
Une COP décisive pour l’avenir climatique
Alors que la COP29 se poursuit jusqu’au 22 novembre, le Maroc s’impose comme un acteur incontournable, non seulement pour son rôle dans la promotion des énergies renouvelables, mais aussi pour son engagement en faveur d’une coopération internationale renforcée dans la lutte contre le changement climatique.
Le 16/11/2024
Rédaction de l’AMDGJB Géoparc Jbel Bani
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