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ZLECAf : Une opportunité de croissance pour les femmes et les jeunes entrepreneurs africains dans le commerce transfrontalier

ZLECAf : Une opportunité de croissance pour les femmes et les jeunes entrepreneurs africains dans le commerce transfrontalier

Une enquête réalisée en 2021 par ONU Femmes, le PNUD et le secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) a révélé que 31,9 % des femmes propriétaires de petites entreprises ont été victimes de violences, en particulier dans le cadre du commerce transfrontalier informel, un secteur dominé à 70 % par les femmes. Cependant, cette situation pourrait changer grâce au protocole sur les jeunes et les femmes dans le commerce, introduit par la ZLECAf. Le site Le360 Afrique a donné la parole à certaines de ces entrepreneuses et jeunes leaders.

Le Secrétaire général de la ZLECAf, Wamkele Mene, exprime une grande fierté quant à l’impact de cet accord sur l’économie africaine et les jeunes entrepreneurs. « Ce que nous avons réalisé est sans précédent. Pouvez-vous citer une autre région du monde qui dispose d’un protocole juridiquement contraignant sur les femmes et les jeunes dans le commerce ? Vous n’en trouverez pas », affirme-t-il. Il souligne également que la ZLECAf est le deuxième document continental le plus rapidement signé après la charte fondatrice de l’Organisation de l'unité africaine.

Mene met en avant le potentiel de la ZLECAf, qui ouvrira un marché de 1,4 milliard de personnes, estimé à 6,2 milliards de dollars d’ici 2035. Il insiste sur l'importance d'inclure tous les acteurs économiques pour maximiser les bénéfices de cette intégration régionale.

Lors de la deuxième édition du Forum d'affaires Biashara Afrika, Le360 Afrique a interviewé plusieurs participants, dont Michael Zarambaud, un jeune entrepreneur centrafricain et délégué auprès de la ZLECAf. « Nous avons traversé des moments difficiles, mais nous sommes de retour, prêts à saisir les opportunités du marché africain. Nous croyons en la dignité du peuple africain et avons beaucoup à offrir, notamment dans les secteurs des mines et de l’agriculture », déclare-t-il.

Olivia Magnon, fondatrice de l’entreprise togolaise Divine Épice, spécialisée dans la transformation d’épices, partage son enthousiasme. Représentant également l’Association des Femmes togolaises pour la Promotion de l’Exportation, elle souligne que les femmes togolaises sont prêtes à exporter leur savoir-faire. « La ZLECAf est une formidable opportunité pour les jeunes et les femmes entrepreneurs, mais aussi pour les hommes. Il est crucial que tous, y compris le secteur privé, unissent leurs efforts pour renforcer le commerce intra-africain », ajoute-t-elle.

Les promoteurs de la ZLECAf estiment que ce projet marque le début d’une nouvelle ère pour l’Afrique. En favorisant l'intégration économique, la ZLECAf peut devenir un moteur de redistribution des revenus, renforcer l'autonomisation des femmes et corriger les inégalités historiques. Selon un rapport des Nations Unies et du Secrétariat de la ZLECAf, la mise en œuvre de cet accord pourrait augmenter les salaires des femmes de 10,5 %.

Le 18/10/2024

Rédaction de l’AMDGJB Géoparc Jbel Bani

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