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L'hydrogène vert : une alternative prometteuse aux hydrocarbures fossiles

L'hydrogène vert : une alternative prometteuse aux hydrocarbures fossiles

L'hydrogène vert, loin d'être anecdotique, devient une alternative sérieuse aux hydrocarbures fossiles dans des secteurs tels que l'industrie et les transports. Produit par électrolyse de l'eau à l'aide d'énergies renouvelables (éolien, solaire, hydraulique), il se distingue par son faible impact environnemental.

Les principaux pays exportateurs d'hydrogène vert sont ceux disposant de ressources abondantes en eau et en énergie renouvelable, comme la Norvège, l'Australie, le Chili, le Brésil, le Maroc et l'Algérie. Ces pays investissent massivement dans des infrastructures pour produire et exporter cette énergie propre, avec des perspectives prometteuses à l'horizon 2050, notamment grâce à leur proximité avec l'Europe.

L'Arabie Saoudite, bien que traditionnellement associée aux énergies fossiles, mise également sur l'hydrogène vert avec la construction de la plus grande usine de ce type au monde à Néom, prévue pour 2026.

Les grands consommateurs d'hydrogène vert, représentés en rose sur la carte, incluent des puissances industrielles comme la Chine, les États-Unis et l'Europe. L'Allemagne, en particulier, cherche à remplacer ses centrales à charbon et à réduire sa dépendance au gaz russe en multipliant les partenariats internationaux pour l'importation d'hydrogène vert.

Le transport de l'hydrogène vert, liquéfié à -253°C, se fait par pipeline ou par bateaux spécialement adaptés. Bien que coûteux, ce mode de transport est essentiel pour répondre à la demande mondiale croissante, estimée à 95 millions de tonnes par an.

En 2022, l'Agence internationale de l'énergie recensait 215 projets d'électrolyse, visant à produire 2,3 millions de tonnes d'hydrogène par an d'ici 2025-2030. Cependant, des défis subsistent, notamment la construction de gigaparcs d'électrolyse, le développement d'infrastructures portuaires et de pipelines, et l'expansion de la flotte de navires de transport.

Ces projets, souvent initiés dans des pays du Sud sous la pression des pays du Nord, visent à lutter contre le changement climatique. Toutefois, ils peuvent parfois se faire au détriment des populations locales, soulevant des questions sur l'accaparement des terres et l'utilisation de l'eau.

Le 10/06/2024

Rédaction de l’AMDGJB Géoparc Jbel Bani

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