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Grève des enseignants : trois « revendications essentielles» adressées ce lundi au Chef du gouvernement

Grève des enseignants : trois « revendications essentielles» adressées ce lundi au Chef du gouvernement

Les syndicats représentant les enseignants grévistes rencontrent ce lundi 27 novembre 2023 Aziz Akhannouch, Chef du gouvernement. Ils ont d’ores et déjà formulé trois «revendications», «essentielles»: la suspension du statut unifié, l’augmentation des salaires et la revalorisation de leurs promotions. Une revue de presse d’Al Ahdath Al Maghribia.

Le gouvernement se dépêche, afin de parvenir à une formule consensuelle avec les centrales syndicales, afin de mettre fin aux tensions que traverse, depuis des semaines, l’enseignement public, dans lequel les enseignants se sont mis en grève.

Le Chef du gouvernement doit rencontrer au cours de la journée de demain les représentants syndicaux, selon Al Ahdath Al Maghribia de ce lundi 27 novembre 2023, afin de «discuter avec eux de leurs revendications, relatives au statut unifié des fonctionnaires de l’enseignement, des salaires et des promotions».

Les trois représentants syndicaux ont «trois revendications essentielles», explique le quotidien: des «amendements substantiels» à leur statut, «l’annulation des prélèvements [de leurs impôts et cotisations sociales] sur les salaires» ainsi que la «levée des sanctions».

Selon Younes Firachine, secrétaire général du syndicat national de l’éducation (CDT), «la rencontre avec Aziz Akhannouch sera l’occasion de connaître les réponses proposées par le gouvernement aux revendications des syndicat notamment en ce qui concerne les indemnités, l’augmentation des salaires, l’annulation des sanctions ainsi que le dossier relatif au grade d’excellence».

Al Ahdath Al Maghribia a aussi relayé les propos de Youssef Allakouch, secrétaire général de la Fédération libre d’éducation (UGTM): «de prime abord, il est impératif de suspendre l’application du décret relatif au statut unifié. Il n’est pas question de le retirer puisqu’il ne s’agit pas d’une loi sachant que les décrets peuvent être modifiés ou complétés. Dans le cas où les syndicats et le gouvernement se mettraient d’accord sur l’amendement, la suppression ou l’adjonction de certains articles il faut avant de procéder à leur approbation les exposer aux catégories concernées pour qu’elles puissent en débattre et dans le cas échéant les valider ou les rejeter».

Selon le quotidien, ce leader syndical propose «l’élaboration d’un nouveau contenu du statut pour régler les dossiers en suspens. Pour ce faire, il faut qu’il soit libellé avec précision et rédigé avec un langage clair notamment en ce qui concerne l’intégration des enseignants et cadres auxquels on a imposé la contractualisation afin que ce dossier soit tranché définitivement».

Il faut, a précisé Al Ahdath Al Maghribia, «annoncer le montant de l’augmentation des salaires et la façon avec laquelle elle sera versée aux concernés sans oublier la suspension des prélèvements sur salaires et toutes les mesures administratives».

Jeudi dernier, 23 novembre 2023, Aziz Akhannouch avait déclaré que le gouvernement était «attaché à ses engagements relatifs à la réforme globale du système d’enseignement et à la motivation du corps enseignant pour accomplir sa mission de la meilleure façon».

Le Chef du gouvernement a rappelé que le programme gouvernemental comportait une mesure relative à l’augmentation progressive du salaire minimum des enseignants détenteurs d’un certificat d’aptitude pédagogique à raison de 7.500 dirhams, et de 2.500 dirhams pour les enseignants qui se trouvent au début de leur parcours professionnel.

Le 26/11/2023

Source web par : le360

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