Gazoduc Maroc-Nigeria : l’état d’avancement expliqué par Benali
La faisabilité du gazoduc Nigeria-Maroc n’est plus à démontrer selon les nombreuses études afférentes, et actuellement au stade de finition. Les investisseurs internationaux se bousculent, pour leur part, au portillon en vue du financement de cette méga-infrastructure transitant par plus d’une dizaine de pays africains. Cet article est une revue de presse tirée d’Al Akhbar.
La ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali, a annoncé que les études concernant le projet de gazoduc Nigeria-Maroc en sont au stade final, tout en précisant que cette future méga infrastructure fait l’objet d’un très grand intérêt de la part des investisseurs internationaux.
Dans son édition du vendredi 8 septembre, le quotidien arabophone Al Akhbar ajoute que Benali, en réponse à une question écrite d’un groupe parlementaire, a affirmé que le projet de gazoduc Nigeria-Maroc a déjà franchi d’importantes étapes, notamment sur son tracé. Les études en cours de finition ont démontré sa faisabilité technique, sa rentabilité économique et son rôle stratégique en tant que levier de l’intégration régionale et de développement social et économique dans une aire ouest et nord-ouest africaine comprenant quelque 13 Etats qui seront arrimés au continent européen.
Ce projet géostratégique qui assurera l’autosuffisance et la sécurité énergétique pour tous les pays traversés suscite un grand intérêt chez de grands investisseurs, institutionnels ou non. C’est ainsi que la Banque islamique pour le développement et la Banque de développement relevant des pays de l’OPEP ont pris l’engagement de contribuer au financement de ce projet, surtout de la quasi-totalité de la phase d’études.
De même, les 15 Etats membres de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) ont décidé d’être partie prenante de ce projet qui traverse la majorité des pays membres de cette organisation régionale. Ce partenariat a déjà fait l’objet d’un accord Maroc-CEDEAO signé à Rabat le 15 septembre 2022, puis un second accord signé à Nouakchott par le Maroc avec la Mauritanie, le Sénégal (bientôt producteurs de gaz naturel), et enfin un 3e accord signé à Rabat avec la Guinée, la Sierra Leone, la Gambie, le Ghana et la Guinée Bissau. Tous ces accords visent une coordination en matière d’études relatives au projet de gazoduc, ses impacts environnementaux et socio-économiques, sans oublier l’approvisionnement de pays enclavés comme le Niger, le Mali et le Burkina Faso.
Leila Benali a également cité d’autres effets positifs du prochain gazoduc Nigeria-Maroc, parmi lesquels le relèvement notable du niveau de vie d’une population de plus de 400 millions d’habitants, l’intégration économique régionale, la généralisation de l’électrification et la lutte contre la désertification grâce aux nouveaux moyens énergétiques propres, avec des réserves de gaz naturel estimées à plus 5000 milliards de m3 dans la seule région ouest-africaine.
Le 07/09/2023
Source web par : le360
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