Immobilier : un ouf de soulagement pour les acquéreurs
Avec l’inflation qui se réduit, les taux de crédits bancaires au profit des acquéreurs regagnent en attractivité. Un espoir pour le marché. Cet article est une revue de presse tirée du journal Aujourd’hui Le Maroc.
Les taux de crédits immobiliers maintiennent leur stabilité d’un mois à l’autre, rapporte Aujourd’hui Le Maroc dans sa livraison du jour. Se basant sur les dernières statistiques du portail spécialisé Afdal, le quotidien indique que les taux d’intérêt en juillet, pour les prêts inférieurs à 250.000 dirhams, se situaient à 4,20% sur 7 ans, 4,50% sur 15 ans et 4,75% sur 25 ans et plus. «Pour les prêts compris entre 500.000 et 800.000 dirhams, les taux étaient de 4,50 % sur 15 ans et 4,75% pour des durées plus longues. Bien que les taux pour les montants plus élevés soient restés stables depuis juin, ces chiffres pourraient évoluer en fonction des conditions du marché», explique-t-on.
Afdal explique que la bonne maîtrise de l’inflation par Bank Al-Maghrib pourrait susciter un nouvel espoir pour le marché immobilier. Le spécialiste assure que le combat de Bank Al-Maghrib contre l’inflation semble porter ses fruits, ce qui est une bonne nouvelle pour les porteurs de projets immobiliers. «La hausse des prix à la consommation, qui était de 10,1% en février, a chuté à 5,5% en juin en glissement annuel. Cette baisse pourrait inciter la Banque centrale à maintenir sa pause dans le resserrement monétaire, après avoir augmenté le taux directeur de 150 points de base l’année dernière», indique la même source.
Aujourd’hui Le Maroc précise qu’avec l’inflation qui se réduit, la perspective de taux d’intérêt stabilisés pourrait susciter un nouvel espoir pour le marché immobilier, ajoutant que le ralentissement de l’inflation revêt une importance capitale pour les acteurs du secteur immobilier, notamment les emprunteurs. La même source explique que la tendance de l’inflation joue un rôle crucial dans les décisions de politique monétaire de la Banque centrale, qui influencent directement les taux d’intérêt proposés par les institutions financières. «Les Marocains privilégient les prêts à taux fixe, ce qui transfère le risque d’inflation aux banques», fait remarquer Afdal. La même source va plus loin en soulignant que, dans la mesure où l’inflation se rapproche de la normale, les banques pourraient se montrer plus agressives dans leur quête pour attirer la demande, ajoutant que les porteurs de projets immobiliers devront, cette année, fournir davantage de fonds propres que l’année précédente.
Le 09/08/2023
Source web par : le360
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