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CRT AGADIR / AFFAIRE DIRECTRICE : LE SANCALE INNATENDU. UNE TACHE NOIRE D’UNE GESTION BOULEVRSANTE.

CRT AGADIR / AFFAIRE DIRECTRICE : LE SANCALE INNATENDU. UNE TACHE NOIRE D’UNE GESTION BOULEVRSANTE.

Depuis lundi, l’affaire de la directrice du CRT, Asmaa Oubou, contre Said Scally, président du Comité transitoire désigné, à l’unanimité lors du CONSEIL D’ADMINISTRATION tenu en présence du Wali d’Agadir, pour gérer le CRT et préparer les conditions de la tenue d’une Assemblée Générale élective pour le renouvellement du bureau de CRT avec un nouveau président.

Selon le PV de cette assemblée Générale, à savoir « conformément à l’article 6 des statuts, il est urgent de revoir la composition du Conseil d’Administration. Le Conseil constitué de 37 membres issus du Collège du secteur des professionnels privés doit être renouvelé. Il se trouve qu’aucune Association professionnelle régionale, ne peut communiquer, à ce jour, ses représentants (AIH, ARAVAS, RTDR, ATTAS, Restaurateurs, Guides…) ;

Face à ce vide, le Wali de la Région, a remercié les past présidents se s’être impliqués pour relancer les structures du CRT. IL leur a demandé de continuer à aider pour travailler avec un comité transitoire (Bureau Exécutif) qui aura pour mission :

- La gestion des finances et ressources humaines durant la période transitoire

- Les associations professionnelles doivent mettre à jour convoquer leurs bureaux

- les statuts : amendement et mise à jour, pour une convocation de l’AGE.

C’est dans ce contexte que le Wali a proposé M. Said Scally , Président du Comité Transitoire ( Bureau Exécutif) ; COMITÉ  qui comprend 14 membres. Décision prise à mains levées, et à l’unanimité.  Décision validée avec un quorum de 41 membres d’Administration sur 57…Le 15 septembre est ainsi une nouvelle page transitoire dans la gestion du CRT, permettant ainsi au Past Président Said Scally, de commencer son travail. Dès le 16 septembre IL a commencé à travailler, avec le dynamisme qu’il lui est connu, avec une présence effective matinale au CRT.

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L équipe du CRT avec R.Dahmaz président sortant

Le feuilleton inattendu ayant pour actrice principale, la directrice du CRT va commencer, le 20 septembre, quant la directrice s’est absentée à la réunion prévue pour commencer le travail, à travers les documents nécessaires et une présence de tous les employés du CRT, afin de relancer les activités du CRT, en stand bail depuis des mois. Grande surprise, la directrice était absente de la réunion. Said Scally demande la cause, on lui explique qu’elle est partie à Paris pour participer au Salon TOP Resa !!! Sans le lui dire.

C’est dans ce cadre que le président du Comité Transitoire, lui spécifie par écrit un arrêt de travail. Tous ceux qui ont écrit ou développée ce sujet, en affirmant qu’il s’agit d’un licenciement, voire même d’un licenciement abusif, ont du tort, car ils n’avaient rien compris et se sont emportés pour soutenir la directrice du CRT, sans aller chercher les causes de cet arrêt, qui constitue une faute administrative, insubordination. La directrice qui avait assisté à la réunion au sein du CRT, n’avait pas jugé utile d’informer le président désigné de sa participation au TOP Resa à Paris. Inadmissible et non reconnaissance d’une décision du Conseil d’Administration auquel elle avait assisté, par ailleurs.

La réaction du dirigeant du CRT ne s’est fait attendre : le 26 septembre, il envoie un courrier à la directrice pour son déplacement à Paris dans lequel il précise :

« après une semaine à Paris sans en avoir été avisé, je suis surpris de votre arrivée au bureau ce jour 26 septembre à 9H20, accompagné d’un huissier de justice, de M. Baraka journaliste et représentant syndical, et d’une amie.

Vous avez refusé de vous joindre à la réunion avec l’équipe qui vous attendait depuis 8H30…

A près concertation, avec M. Le Wali Président du Conseil d’Administration du du CRT, j’ai le regret de vous informer que vous êtes suspendue à compter de ce jour jusqu'à nouvel ordre… »

Deux précisions s‘imposent : tous ceux qui parlent et qui se demande du rôle du Wali, dans cette affaire du Wali et de son rôle dans cette affaire, nous disons que le Wali est le Président du Conseil d’Administration du CRT. Ce fut le cas depuis la création du CRT qui se compose de trois collèges : celui des élus, du Privé (hôteliers et autres professionnels) et de l’Etat (implication des représentants des services étatiques impliqués dans le développement du tourisme régional). Le CRT n’a pas de budget privé, il fonctionne grâce aux subventions du Conseil Régional, celles de la Commune Urbaine d’Agadir, et du Conseil Provincial. Cela veut dire qu’il s’agit des deniers publics, d’où la responsabilité du Wali, en tant que président du Conseil d’Administration, de suivre ce qui se fait avec les deniers publics et comment ils sont dépensés… Donc de veiller à une bonne gestion, en intervenant quand il la faut.

Deuxième précision concernant directement la directrice du CRT. Il ne s’agit nullement d’un quelconque licenciement, encore moins un licenciement abusif de la part de Said Scally, mais d’un arrêt de travail conformément au code du travail qui le permet, en vigueur, précisant les domaines de compétences d’un responsable vis à vis des employés, tout en laissant la possibilité de l’employé de se défendre avec les moyens légaux….

Parler donc, d’un licenciement abusif et développant ce sujet est archi faux. Vouloir défendre la directrice à tout prix ne rime à rien, surtout lorsque des documents administratifs accablants. Le fait de dévoiler en public le salaire de la directrice du CRT avec 50 000 DH mensuels a bouleversé beaucoup de monde, même durant les deux années du COVID où les employés du secteur du tourisme reçoivent difficilement les 2000 DH de la CNSS…, la directrice continuait à recevoir son salaire en totalité. A  savoir que selon l’article 37 des statuts, le directeur du CRT est un salarié responsable des dépenses et de toute action financière de la gestion quotidienne, des budgets et des salaires.

Cette affaire malheureuse du CRT, la première du genre depuis sa création, entache le mandat du président sortant, à cause des agissements gauches qui sortent à la fois de la réglementation, des relations de respect entre employeur et employé. Agissements qui ont semé une zizanie incroyable au sein des réseaux sociaux, mais au sain du secteur du tourisme à Agadir et dans les autres destinations touristiques.

On n’avait pas besoin de cela…

Mais, comme dit le proverbe : A TOUT MALHEUR QUELQUE CHOSE EST BON.

Le 29 Septembre 2022

Source web par : blogrial

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