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Le Maroc au centre d’un forte polémique entre Ryanair et le Portugal

Le Maroc au centre d’un forte polémique entre Ryanair et le Portugal

Le ministère portugais des Infrastructures a bloqué le week-end dernier le lancement de trois nouvelles liaisons de Ryanair entre Lisbonne et le Maroc, provoquant l’annulation des vols. La low cost irlandaise dénonce une mesure « illégale ».

« Ryanair opère entre le Portugal et le Maroc depuis plus de trois ans et il est inexplicable que le ministère des Infrastructures n’a pas délivré d’autorisations de vol standard pour permettre à ces vols de fonctionner », dénonce la compagnie aérienne, ajoutant qu’il n’y a « aucune bonne raison pour cette action illégale, qui constitue une violation flagrante du droit de l’UE, sur le fonctionnement de l’EU Open Accord du ciel ».

Pour la low cost irlandaise, les responsabilités doivent être situées, principalement au niveau des responsables en charge des autorisations de vol. « Il est tout simplement scandaleux que des bureaucrates anonymes du ministère des Infrastructures aient refusé de rester à leurs bureaux vendredi pour résoudre cette affaire, mais soient plutôt partis pour le week-end, détruisant les projets de vacances de plus de 3 000 de leurs concitoyens », regrette Jason McGuinness, directeur des ventes de la compagnie.

Ce conflit entre Ryanair et les autorités portugaises est le prolongement de celui qui oppose la compagnie irlandaise à TAP, la compagnie aérienne nationale portugaise. Ryanair avait critiqué son concurrent en octobre, soulignant que « la thésaurisation continue de TAP » qui « n’utilise pas » les créneaux de décollage et d’atterrissage, oblige Ryanair à annuler 700 vols programmés pour cet hiver.

Face à la situation qui lui crée d’importants préjudices, Ryanair invite le gouvernement portugais et la Commission européenne à « maintenant intervenir pour mettre fin au blocage de créneaux horaires anticoncurrentiel de TAP, libérer cette capacité inutilisée à Lisbonne pour permettre aux compagnies aériennes de se développer ». Et d’ajouter : « L’infrastructure nationale du Portugal doit être utilisée pour soutenir l’économie locale et non pour protéger une compagnie aérienne zombie inefficace, pour laquelle le gouvernement portugais a déjà gaspillé 3 milliards d’euros ».

Le 03 novembre 2021

Source web Par : bladi

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