Gouvernement/Tourisme : Et le massacre continue…

… à petit feu, doucement et sûrement ! La dérision bat toujours son plein et l’improvisation autour de questions stratégiques d’avenir et de bonne partance est toujours de règle dans l’acte gouvernemental sous fonds de dialogue de sourds.
Tout y passe au nom de la prévention d’escalade pandémique probable, quitte à décider du jour au lendemain d’interdire des territoires et de durcir le ton face aux marchés sans égards envers un secteur dans les derniers moments de son agonie. C’est clair dans la décision inattendue de ne plus voler vers l’Allemagne, l’Angleterre et la Hollande en attendant peut-être d’autres destinations. Un trop de zèle qui déconcerte les professionnels et un énième coup de grâce assassin. Pris au dépourvu comme d’habitude, l’agenda business des professionnels se trouve compromis attisant de plus en plus les craintes d’uns saison hiver mort-née. Les marchés vont finir par rayer définitivement les voyages vers le Maroc à cause de cet arbitraire dans la prise de décision de l’Etat qui n’en finit pas comme dans un jeu de chaises musicales. La cohue constatée hier à l’aéroport Menara de Marrakech où l’on voyait des ressortissants des 3 pays européens mis sous cloche par le Gouvernement ressemble à une scène de science fiction. On lisait sur leur visage l’ahurissement, la peur et trop d’énervement, ne comprenant plus rien à ce qu’ils sont en train de vivre subitement comme s’il s’agissait d’une catastrophe naturelle où tout le monde quitte une zone de sinistre. Pardi, quelle image on donne du Maroc et d’un Gouvernement qu’on disait courageux et sensé.
Dans tout cela, ce sont les professionnels qui en payent le prix fort car ils sont les derniers à être informés, à subir les diktats répétitifs en toute patience. Le discours diplomate et poli ne paie finalement pas. Faut-il le changer par l’esprit syndical cassant la baraque, quand son tuteur légitime se mure dans le silence total en leur tournant le dos ? Même pas un communiqué apaisant, façon de calmer les esprits ? Allons donc !
Autre contrainte de taille. L’obligation du pass sanitaire pour accéder, par exemple, à un hôtel est entachée de brouillard quant au dispositif d’accompagnement et de mise en pratique par l’entreprise touristique, qu’elle soit un hôtel, une agence de voyages, un restaurant, un spa, un autocar touristique, un loueur de voitures, un centre de loisirs, etc. Comment appliquer cette obligation chez ces différents intervenants sans empiéter ni sur la nouvelle réglementation ni sur les droits du client demandeur de la prestation ? Mieux : s’il y a contrôle et constat d’une fraude sur le pass sanitaire, qui est juridiquement responsable ? Le prestataire ou le client ? Quelles seraient les pénalités applicables ? Amende ? Fermeture ?
Mme la Ministre du Tourisme, éclairez s’il vous plaît vos oubliés pour compte ! Y en a marre !
Le 21 Octobre 2021
Source web Par : premium travel news
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