Un atlas hydrogéologique national dans le pipe
L’État entend multiplier ses dispositifs de contrôle et de gestion des ressources hydriques. La Direction chargée de l’eau est sur le projet d’un atlas national hydrogéologique. La future plateforme traitera à la fois la disponibilité des ressources souterraines, leur répartition spatiale aux niveaux national et régional, leur suivi quantitatif et qualitatif, leur utilisation ainsi que leur gestion.
Face à la raréfaction de l’or bleu, l’État multiplie les solutions. La Direction chargée de l’eau, rattachée au ministère de l’Équipement, projette de mener une étude pour l’élaboration d’un atlas hydrogéologique national. Ce dispositif constituera un outil de base de connaissance des eaux souterraines au Maroc pour les responsables, les utilisateurs et différents acteurs dans le domaine de l’eau.
L’atlas hydrogéologique en projet traitera à la fois la disponibilité des ressources, leur répartition spatiale aux niveaux national et régional, leur suivi quantitatif et qualitatif, leur utilisation et leur gestion. Il sera aussi une référence pour le système d’information national sur l’eau et pour toutes les études ultérieures sur le monitoring, la planification, la gestion, la modélisation et la qualité de l’eau.
«Il constituera un véritable outil d’aide à la décision dynamique en matière de gestion quantitative et qualitative de la ressource en eau souterraine», souligne la Direction chargée de l’eau. L’étude à réaliser et à laquelle le ministère réserve un budget de 3 millions de dirhams comprendra un inventaire et une actualisation des données sur les ressources en eau souterraines à l’échelle nationale. Elle renfermera également un ensemble de graphiques et de cartes thématiques accompagnées de notices explicatives pour chaque nappe (130 nappes au total), tels que les cartes sur l’esquisse géologique avec des coupes de chaque nappe à élaborer sur la base de l’interpolation des données des sondages de reconnaissance, des données géophysiques et des données d’affleurements.
À partir de toutes les données collectées et actualisées ainsi que les cartes constituées, une plateforme numérique sera ainsi construite. Elle regroupera, entre autres, le potentiel de la nappe et des ressources en eau renouvelables, les ressources réellement mobilisées et éventuellement mobilisables, la tendance globale des prélèvements d’eau et l’impact de la multiplication de pompage sur une éventuelle dégradation de la qualité de l’eau de la nappe.
Les supports cartographiques établis seront intégrés dans un système d’information géographique déroulant «toutes» les informations pertinentes, notamment le réseau hydrographique, les villes et centres urbains et les voies de communication.
Le 09 juillet 2021
Source web Par : le matin
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