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Nouveau modèle de développement: Comment financer les projets et réformes?

Nouveau modèle de développement: Comment financer les projets et réformes?

La Commission spéciale sur le modèle de développement a émis plusieurs propositions pour permettre au Royaume de franchir un nouveau cap à l’horizon 2035. Sur le volet du financement, ses propositions de projets et de réformes nécessiteront une part non négligeable du PIB pour atteindre les objectifs arrêtés dans le cadre du Nouveau modèle de développement (NMD).

"Selon les évaluations préliminaires, il est estimé que les réformes et projets proposés dans le NMD nécessiteront des financements publics additionnels de l’ordre de 4% du PIB annuellement en phase d’amorçage (2022-2025) et de l’ordre de 10% du PIB en rythme de croisière à l’horizon 2030", indique la Commission dirigée par Chakib Benmoussa dans son rapport présenté mardi au Roi. "Certains objectifs de développement, en particulier ceux associés aux chantiers du capital humain et de l’inclusion (éducation ; enseignement supérieur ; santé ; protection sociale ; jeunesse), exigeront en effet au terme de leur généralisation des dépenses publiques récurrentes importantes", explique toutefois l’instance.

Pour la CSMD, d’autres projets, au cœur du modèle, comme les cinq paris retenus, les réformes structurelles qui les accompagnent (eau, énergie, transport et logistique, numérique…), la transformation productive de l’économie, et le développement d’écosystèmes territoriaux (projets régionaux, fonds d’appui, pôles de recherche et formation, etc.), "auront besoin d’être lancés dès 2022 pour favoriser la création de valeur et d’emplois de qualité". "La stratégie de financement du NMD cible en particulier sa phase d’amorçage, impulsée par l’État et visant à assurer les conditions pour une prise de relai par le secteur privé.

Elle prend pour hypothèse qu’un amorçage réussi permettra de générer une dynamique positive permettant au NMD de s’autofinancer partiellement, en contribuant à l’accroissement de ressources", explique la Commission. Pour l’instance, la dynamique de transformation et de réforme "impactera positivement les capacités de mobilisation de ressources publiques".

Les chantiers principaux du NMD, du fait de leur portée transformationnelle, favoriseraient la transition vers un nouveau palier de croissance annuelle du PIB pouvant s’établir à 6% en moyenne à partir de 2025 et à 7% à partir de 2030, conclut-elle.

Le 26/05/2021

Source web Par : L'Economiste

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