#Fukushima_10_ANS_APRES: La centrale nucléaire a peu évolué 10 ans après la catastrophe
Le 11 mars 2011, un séisme de magnitude 9,1 suivis d'un tsunami ont déclenché la pire catastrophe nucléaire de l'histoire après Tchernobyl.
FUKUSHIMA - Il y a 10 ans, un séisme de magnitude 9,1 était suivi d’un tsunami sur la côte Est du Japon. En première ligne, la centrale électrique de Tepco, multinationale japonaise, était frappée de plein fouet par des vagues de près de 30 mètres de hauteur, qui ont pénétré sur environ 10km à l’intérieur des terres.
10 ans après cet accident majeur, classé niveau sept, niveau le plus élevé, sur l’Échelle Internationale des Événements Nucléaires, que reste-t-il de la centrale de Tepco ? Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête de cet article, il reste encore beaucoup de travail pour finir de démanteler le site.
Environ 5000 personnes travaillent quotidiennement sur le site de la centrale de Fukushima Daiichi, dont les réacteurs 1 à 4 avaient été gravement endommagés. Des enchevêtrements de ferraille çà et là, comme au sommet du réacteur numéro 1 au toit toujours décapité, rappellent la violence de la catastrophe. Et avec leurs signaux sonores stridents, les dosimètres mobiles disposés un peu partout ne rassurent guère. Depuis dix ans, les pourtours des réacteurs ont été déblayés, de nouvelles digues construites, des barres de combustible intactes retirées avec des grues géantes.
Au moins 30 ans avant un démantèlement
Mais le plus dur reste à faire: extraire près de 900 tonnes de combustible fondu avec d’autres débris devenus eux aussi hautement radioactifs. Le développement au Royaume-Uni d’un bras robotique spécial ayant été retardé par la pandémie, le démarrage du retrait du combustible fondu a été repoussé d’un an, à 2022: presque une bagatelle pour un démantèlement devant encore durer 30 à 40 ans, au mieux.
Par chance, le puissant séisme qui a de nouveau secoué le nord-est du Japon le 13 février dernier n’a pas provoqué de tsunami ni causé de dégâts majeurs, y compris à Fukushima Daiichi. Cela a toutefois accéléré l’écoulement de l’eau de refroidissement dans plusieurs réacteurs, a constaté l’opérateur Tepco. Mais la situation est sous contrôle, assure le groupe, comme cette eau est maintenue en circuit fermé et pompée.
L’eau radioactive rejetée en mer ?
L’eau souterraine des montagnes voisines, devenant radioactive en s’infiltrant dans le sous-sol des réacteurs, a longtemps été un gros problème, désormais atténué par un “mur de glace” de 30 mètres de profondeur et 1,5 kilomètre de longueur sous les réacteurs.
Mais à cause de la pluie également, environ 140 m3 d’eau radioactive par jour en moyenne ont été générés en 2020 sur le site. Ces eaux contaminées, filtrées mais contenant toujours du tritium, s’accumulent actuellement dans un millier de citernes bleues, grises et blanches sur le site.
Les capacités de stockage sur place arrivant à saturation à l’été 2022, la solution d’un rejet progressif en mer s’est imposée, mais le gouvernement japonais n’a pas encore officialisé cette décision politiquement très sensible.
Le 11 mars 2021
Source web Par : huffingtonpost
Les tags en relation
Les articles en relation

Mesures de restriction : Un coup dur pour le tourisme marocain
La crise du Covid-19 frappe de plein fouet le tourisme marocain...le nombre d'arrivées de touristes au Royaume diminue d’une manière sans précédent. ...

#MAROC_CRT_SOUSS_MASSA: Agadir : le CRT met à jour son règlement intérieur
Sur le plan promotionnel, le CRT d’Agadir Souss-Massa s’apprête à lancer un plan de communication après cette pandémie de la Covid-19, via la préparati...

Les 10 Propositions de la CNT pour Un Nouveau Pacte Responsable
Face à l’apparition récente du variant Omicron, les nouvelles mesures de restrictions de voyage sont une nouvelle difficulté qui met gravement en péril le...

Un tsunami a frappé en 1076 le sud de la Chine, aujourd'hui densément peuplé
Un tsunami majeur a frappé la côte méridionale de la Chine en 1076, ont annoncé des chercheurs chinois, mettant en garde contre les implications de cette é...

Le tourisme africain en 2022: les 4 champions et leurs réalisations
Après deux années marquées par le Covid-19, 2022 a marqué le début de la reprise du secteur touristique dans le monde et en Afrique. L’année écoulée, ...

Bourita interrogé sur l'instauration de visas pour accéder à Ceuta
Le groupe socialiste à la Chambre des représentants a adressé, cette semaine, une question écrite au ministre des Affaires étrangères, de la coopération ...

Retour timide de l’évènementiel à Casablanca-Settat
Après deux années de vache maigre, pandémie du Covid-19 oblige, l’organisation des foires et salons a repris de plus belle dans la région Casablanca-Setta...

#OMT_zurab_pololikashvili_reconduit: Zurab Pololikashvili reconduit à la tête de l’OMT
Le Conseil exécutif de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) a exprimé son soutien continu au Secrétaire général Zurab Pololikashvili. Réunis à Mad...

#MAROC_Les_plages_rouvrent_à_Agadir, de nouvelles mesures annoncées
Les autorités publiques au niveau de la Préfecture d’Agadir-Ida Outanane ont décidé mercredi, de nouvelles mesures préventives pour freiner la propagatio...

Vallée de la gastronomie : les touristes invités à vivre des expériences autour des terroirs ré
Sur un itinéraire allant de Dijon à Marseille, les touristes sont invités à découvrir les traditions gastronomiques, le travail des agriculteurs et les bon...

Dépistage en entreprises : les assureurs refusent de rembourser les frais
Sollicités par la CGEM pour couvrir une partie des frais liés à la campagne de dépistage de Covid lancée dans le secteur privé, les assureurs ont opposé ...

Opération «Marhaba 2022»: responsables marocains et espagnols tiennent leur première réunion
Première du genre après deux ans de suspension de l’opération, une importante réunion maroco-espagnole s’est tenue ce jeudi 5 mai 2022 au ministère de ...