#MAEOC_ECONOMIE_INFORMEL: Le Maroc sommé de réduire l'informel
Pour se mettre en conformité avec les normes GAFI, le Maroc est tenu d'accélérer la réduction de la part de l’informel dans l’économie nationale. L'Économiste dans son édition du jour, constate que de nombreuses transactions commerciales, engageant des gros montants, sont régulièrement conclues en espèces, sans aucune traçabilité.
"Certains opérateurs font du blanchiment d’argent en investissant massivement dans l’immobilier pour échapper au fisc", écrit-il en relevant que l'amnistie sur le cash n’a pas débouché sur un bilan retentissant. La marge de régularisation reste importante dans ses conditions importantes sachant que "de nombreuses transactions commerciales restent marquées par la prévalence de la sous-déclaration, de l’absence de factures probantes, de la contrebande, de la contrefaçon…".
Le quotidien soutient que des mesures pour intégrer les unités opérant dans l’informel ont été mises en place sans grand résultat. Il parle notamment de l’amnistie fiscale en faveur des entreprises qui s’identifient pour la première auprès des services des Impôts qui a été reconduit pour la 7e année à la demande des organisations professionnelles pour neutraliser la concurrence déloyale. Sauf que le fisc s’interroge sur le peu d’enthousiasme des opérateurs à adhérer au dispositif.
Le journal évoque aussi le rappel de l'Unité de traitement du renseignement financier (UTRF) au sujet de la stratégie nationale d’inclusion financière censée faciliter l’accès aux services bancaires, particulièrement pour les travailleurs du secteur informel, notamment les jeunes, les auto-employeurs, les PME exportatrices en Afrique. Il parle également du statut d’auto-employeur qui permet d'intégrer les petits commerçants dans l’économie formelle en créant leur entreprise et en passant par le canal bancaire.
Il y a aussi la création du Conseil national de l’inclusion financière. Sans oublier que "les entreprises de transfert de fonds ont été transformées en établissements de paiement habilités à ouvrir des comptes de paiement".
Le 4 mars 2021
Source web Par : le360
Les tags en relation
Les articles en relation
CNSS: L'AMNISTIE SOCIALE PROLONGÉE JUSQU'À FIN DÉCEMBRE 2022
La décision de proroger l'amnistie sociale en faveur des entreprises redevables à la CNSS a été actée lors du dernier conseil d'administration, ten...
Embargo de l’UE sur les carburants russes : quel impact sur le Maghreb ?
Depuis que la Russie a envahi l’Ukraine il y a un an, de nombreux pays se sont engagés à mettre fin ou à restreindre leurs importations de pétrole et de g...
Paradis fiscaux : Le Maroc retiré de la liste européenne ?
Les responsables retiennent leur souffle à cause d’une réunion décisive de l’UE mardi prochain Le pays n’a pas cessé d’enchaîner les mesures pou...
Mobile : 47,5 millions d’abonnés à fin septembre 2019, mais ça bloque toujours pour les service
Le Maroc dispose d’un large parc d’abonnés mobile, c’est ce qui ressort des dernières données de l’Agence Nationale de Réglementation des Télécomm...
Info360. Amnistie sur les chèques en bois: 246.000 incidents de paiement régularisés depuis débu
Au 30 mars 2021, 246.000 incidents de paiement sur chèque, représentants une valeur totale de 7,19 milliards de dirhams, ont été régularisés dans le cadre...
Taux directeur, Inflation, croissance, sortie du Trésor… Les principaux messages de Jouahri
Le gouverneur de la Banque centrale a défendu sa décision d’augmenter le taux directeur de 50 points de base lors du point de presse tenu après le Conseil ...
VIDÉO. L’INTÉGRATION DE L’INFORMEL AU CENTRE D’UNE RENCONTRE ENTRE LA CHAMBRE DES CONSEILLER
L’intégration de l’informel a dominé une rencontre entre la Chambre des conseillers et le Conseil économique, social et environnemental (CESE). La Cha...