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#MAROC_TOURISME_REGIONS_POLITIQUE: Quelle place pour le tourisme dans les prochaines élections nationales?

#MAROC_TOURISME_REGIONS_POLITIQUE: Quelle place pour le tourisme dans les prochaines élections nationales?

Il faut avouer que beaucoup d’attentisme prévaut chez les professionnels à l’idée d’entrer dans la course ou pas. Attentisme aussi, et surtout, quant à l’issue des élections et aux élus devant être portés à la tête des communes et des régions. Attitude compréhensible en regard de la forte sensibilité du secteur aux aléas d’administration politique.

Si le timing des prochaines élections est maintenu pour juin 2021, nous espérons que les professionnels s’y intéressent de plus près pour que le secteur soit politiquement assez défendu. Jusqu’ici, malheureusement, le nombre de parlementaires professionnels se réduit à une peau de chagrin. Il faut avouer que beaucoup d’attentisme prévaut chez les professionnels à l’idée d’entrer dans la course ou pas. Attentisme aussi, et surtout, quant à l’issue des élections et aux élus devant être portés à la tête des communes et des régions. Attitude compréhensible en regard de la forte sensibilité du secteur aux aléas d’administration politique.

Souvent, plusieurs ne cachent pas leurs craintes et n’hésitent pas à s’aventurer dans des pronostics, élevés en vœux déclarés, donnant des noms en qui ils vantaient des mérites passés dans la gestion touristique des affaires de la commune ou de la région. D’autres, peu nombreux, comptent tout simplement mener campagne sous la couleur de partis qui descendront dans l’arène des grandes villes du Maroc, particulièrement à Casablanca, Marrakech, Tanger, Agadir et Fez.

Or, les professionnels doivent prendre la réalité telle qu’elle est. Nos régions ont besoin d’un nouveau sang qui circule dans leurs artères. Surtout celles ayant un statut touristique prononcé, telles Marrakech, Agadir, Casablanca, Fez et Tanger. D’autant plus qu’à elles cinq, elles représentent environ la moitié des richesses de tout le Maroc.

Bien que la plupart soient largement nanties d’une administration touristique généralement prouvée, il n’en demeure pas moins que les entreprises touristiques qui en dépendent manquent quand même de visibilité, comme Agadir dont le développement est encore tortueux à cause de calculs politiques, ou encore Fez dont le potentiel et la renommée sont au-delà de la réalité du secteur qui peine à surmonter la panne, malgré les études et plans de développement qui en sont faits, même si Fez possède un rayonnement historique et culturel inscrit dans la mémoire collective mais peu exploités pour une mise valeur touristique. L’infrastructure de base, la promotion et la politique aérienne la désavantagent énormément. Là aussi, les petits calculs et guéguerres politiques ont toujours été monnaie courante et sévissent de plus belle, au détriment d’une destination vouée à souffrir. Hormis ces deux régions, on peut dire que Marrakech et Casablanca tirent leur épingle du jeu, bien qu’il reste beaucoup de travail à faire.

Quoi qu’il en soit, beaucoup d’espoir est fondé sur les prochaines équipes à mettre en place pour une gestion touristiques saine, transparente et forte au niveau des communes et des régions. Une implication plus soutenue des professionnels est fortement sollicitée, en attendant la mise en place définitive des Fédérations Régionales du Tourisme, si toutefois il y en aura, bien sûr.

Quoiqu’il en soit, les futurs élus doivent percevoir l’importance du secteur dans leurs régions dans sa réelle dimension et sa représentativité dans le microcosme économique et social de leurs localités. Mais pour qu’il y ait une bonne pénétration du secteur au milieu des tas de dossiers attendant les nouveaux venus, il serait important que les corporations professionnelles se rapprochent beaucoup plus des cercles de décision régionaux afin de défendre leur cause et prendre gare à l’attentisme.

Le 24/02/2020                            

SOURCE WEB Premiumtravelnews

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