#FRANCE_COVID19_CAS_REINFECTION_GRAVE: Covid-19 : un premier cas en France de réinfection grave par le variant sud-africain dans les Hauts-de-Seine
Le patient, un homme de 58 ans, souffrant d’asthme, a été réinfecté quatre mois après une première contamination plus légère.
C’est la première fois, en France, qu’une personne ayant été infectée une première fois par le Covid-19 rechute grièvement à cause du variant sud-africain. Ce premier cas a été décrit par des chercheurs français, ont indiqué vendredi les hôpitaux de Paris (AP-HP).
« Ce cas illustre le fait que le variant (sud-africain) peut être responsable d’une réinfection grave après une première infection légère (avec le coronavirus classique)», écrivent les chercheurs dans leur étude, parue mercredi dans la revue Clinical Infectious Diseases. « C’est, à notre connaissance, la première description d’une réinfection avec le variant sud-africain causant un Covid-19 sévère, quatre mois après une première infection modérée », ajoutent-ils.
Il s’agit d’un patient de 58 ans, infecté une première fois en septembre 2020. Cet homme, qui a des antécédents d’asthme, souffre de fièvre et a des difficultés à respirer modérées. Une infection au SARS-CoV-2 est diagnostiquée avec un test PCR. Les symptômes disparaissent en quelques jours et l’homme est testé négatif à deux reprises en décembre.
Toujours placé sous respirateur artificiel
En janvier, il est réadmis aux urgences de l’hôpital Louis-Mourier (AP-HP) de Colombes (Hauts-de-Seine) pour des difficultés respiratoires et de la fièvre. Son test PCR est à nouveau positif, et le séquençage génétique montre la présence de mutations caractéristiques du variant sud-africain.
Sept jours plus tard, le patient développe un syndrome de détresse respiratoire aiguë, qui nécessite qu’il soit intubé et placé sous respirateur artificiel. Il était toujours dans un état critique au moment où l’étude a été soumise à publication dans la revue médicale.
Au début de son hospitalisation, des tests sérologiques ont décelé chez ce patient la présence d’anticorps prouvant une infection passée. Cela suggère que « l’immunité développée à l’issue de la première infection n’a pas permis d’éviter la réinfection par le variant sud-africain », souligne l’AP-HP. « Le virus responsable du premier épisode infectieux n’a pas pu faire l’objet d’un séquençage », poursuit l’AP-HP.
« Toutefois, la survenue de la première infection un mois avant la première description du variant en Afrique du Sud, et trois mois avant son premier signalement en France, écarte la possibilité » que la seconde infection ne soit qu’un réveil de la première, ajoute-t-elle.
Des cas de réinfection par des variants, britannique, sud-africain ou brésilien, ont déjà été documentés dans la littérature scientifique. Le plus souvent, le deuxième épisode est moins sévère que le premier. En outre, ces cas de réinfection sont sans doute plus nombreux en réalité que ceux qui sont identifiés et décrits comme tels dans les revues médicales.
Un an après le début de la pandémie, la durée de l’immunité contre le coronavirus fait toujours l’objet de nombreuses questions, renforcées par l’apparition de variants vraisemblablement plus contagieux ces derniers mois. Parmi eux, le Sud-Africain est source d’inquiétudes particulières : en raison de caractéristiques génétiques spécifiques, les scientifiques craignent qu’il n’amoindrisse l’efficacité des vaccins.
Le 12 février 2021
Source web Par : le parisien
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mardi 16 février 2021
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