#MAROC_MILIEU_ASSOCIATIF: Pour un renouveau associatif salutaire
Cette fin d’année, couronnée par une série d’électrochocs destructeurs et d’échecs regrettables pour le tourisme ayant prévalu depuis mars, est propice à des interrogations et des remises en compte inéluctables sur l’action associative professionnelle. Fédérations de métiers, groupements et corporations, aucun ni aucune ne doit être à l’abri face la crise et la façon dont elle est respectivement gérée et à laquelle -ou à cause de laquelle- tout s’est révélé dans sa nudité. Un «répit» sur fond ce crise pour jeter un regard sur l’état de santé de ces entités professionnelles face aux mutations imposées par Covid.
Il est, en effet, désolant qu’en pareille situation critique du business touristique que la chamaille intestine et le dépassement des règlementations professionnelles soient monnaie courante dans les rangs des représentations du métier, faisant fi des lois, statuts et souvent de l’éthique même. Pourquoi ? Nourrir les égos ou donner la preuve d’une immaturité ? Les deux à la fois ?
En tout cas, tout porte à croire qu’elles sont contre le changement réformateur pour le meilleur afin d’affronter les défis à venir : une bonne structuration, souvent une refonte de fond en comble, garantissant une adaptation optimale aux mutations de l’heure, tournant le dos à l’usure et à la valse des pions sévissant au sein d’une même corporation.
Il est malheureusement courant chez certaines, allergiques au renouveau, qu’elles combattent toutes les compétences porteuses de visions de développement avérées jugées menaçantes pour les « têtes pensantes » siégeant au sommet, confortablement arrimées avec leurs courtisans et courtisanes. Mettant en péril l’intérêt d’une profession ou d’une région toute entière.
Jusqu’à quand les associations professionnelles s’interdisent-elles de se réconcilier avec le bon sens, l’éthique professionnelle, respectent leurs propres statuts et l’objectif pour lequel elles ont été créées ? Quand est-ce qu’elles prendront conscience que leur devenir ne tient qu’à un fil loin des chasse-gardées et les passe-passe ?
A l’aube de 2021, après une année apocalyptique, une remise en compte s’impose pour faire le ménage et isoler, s’il le faut, le bon grain den l’ivraie, dépasser les égos pour construire un avenir meilleur, militer dans la transparence et l’intérêt collectif, donner corps à ses statuts sans complaisance. L’erreur ne sera plus permise et les faux-pas inadmissibles. A de rares exceptions près, le corps associatif du tourisme a besoin de ce bain de jouvence, de porteurs de nouvelles idées de développement et non d’adeptes du statu-quo arrangeant plutôt leurs affaires au détriment de ceux du collectif. Une entité associative professionnelle doit être l’écho de tous les corps de métiers qu’elle doit fédérer au lieu d’être une coquille vide, un corps sans âme.
Car où va-t-on si on persiste à maintenir des têtes décriées, des actions à demi-teinte, sortir impunément du cadre des statuts réglementaires, des lois et manquer de courage pour confronter les idées ?
Notre vœu pieux ? Que les représentations et groupements touristiques se recyclent pour une année 2021 placée sous le signe de l’espoir, de l’efficacité des compétences et de la transparence dans les responsabilités…
Le 28 décembre 2020
Source web Par : premium travel news
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