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#MAROC_TOURISME_CONFINEMENT: Tourisme Maroc La montée des restrictions en Europe anéantit les espoirs des opérateurs

#MAROC_TOURISME_CONFINEMENT:  Tourisme Maroc La montée des restrictions en Europe anéantit les espoirs des opérateurs

Le Maroc se trouve aujourd’hui privé de sa clientèle française suite aux nouvelles mesures prises par le président Macron, interdisant aux voyageurs français le déplacement hors Union européenne. Une clientèle, rappelons-le, qui tient une place considérable dans le cumul des voyageurs qui viennent en visite chaque année au Maroc.

- La France vient d’annoncer un deuxième confinement impliquant la fermeture de ses frontières, sauf pour l’espace Schengen.

- Une mauvaise nouvelle pour le Maroc, qui a déjà accueilli près de 1.000 touristes internationaux grâce aux vols spéciaux. 

Le gouvernement français donne un tour de vis à ses mesures de lutte contre la Covid-19, et instaure une nouvelle période de confinement allant jusqu’au 1er décembre.

En effet, afin d’endiguer la deuxième vague de la pandémie, le président Emmanuel Macron a annoncé mercredi soir que les citoyens français ne pourront sortir que pour travailler ou pour d’autres raisons «valables», comme faire des courses ou se rendre à un rendez-vous médical, et ce avec attestation de déplacement obligatoire. Les bars et restaurants seront fermés, les rassemblements publics interdits, ainsi que les déplacements d’une région à l’autre à l’exclusion des retours de vacances de la Toussaint ce week-end.

D’autres pays ont également franchi le pas du confinement généralisé à l’image de l’Irlande ou des Pays de Galles, tandis que certains comme l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne ou encore la Belgique, mettent en place des mesures de plus en plus draconiennes et planifient des confinements partiels, localisés, ou limités dans la semaine afin de contrer la hausse des contaminations.

Pas de chance pour le tourisme national ! Car ces mesures ont lieu au moment où les opérateurs touristiques marocains commençaient à avoir de l’espoir pour entamer les premiers pas de la reprise, suite à l’augmentation par plusieurs compagnies aériennes internationales du nombre de vols vers le Royaume, à l’allègement par les autorités locales des conditions d’accès au territoire national et aussi à l’intérêt que portent les touristes étrangers pour le Maroc. D’après une source bien informée, «le Royaume a déjà accueilli près de 1.000 touristes internationaux depuis que les vols spéciaux ont permis aux étrangers de se rendre au Maroc».

D’ailleurs, l’ONMT vient tout juste de tenir sa deuxième édition des «Tourism Marketing Days», où il s’agissait de mettre en perspective les stratégies marketing et commerciales à même de positionner, dans ce contexte difficile, la marque Maroc sur l’échiquier du marché mondial du tourisme.

Malheureusement, cet enthousiasme a été vite refroidi. Car, le Maroc se trouve aujourd’hui privé de sa clientèle française suite aux nouvelles mesures prises par le président Macron, interdisant aux voyageurs français le déplacement hors Union européenne. Une clientèle, rappelons-le, qui tient une place considérable dans le cumul des voyageurs qui viennent en visite chaque année au Maroc.

En outre, les mesures restrictives prises aujourd’hui par les pays européens laissent aussi présager, à nouveau, une baisse du niveau du trafic aérien, impliquant moins de vols à destination du Maroc, et donc moins, voire pas de touristes jusqu’à l’amélioration de la situation sanitaire.

Ces paramètres ne sont en aucun cas favorables à la relance du secteur touristique national, et les professionnels l’expliquent clairement. Hamid Bentahar, vice-président de la Confédération nationale du tourisme et président du Conseil régional du tourisme de Marrakech-Safi, intervenant lors des «Tourism Marketing Days», a expliqué que «la relance du tourisme impliquerait un minimum de reprise de 50% du trafic aérien». Un chiffre qui paraît lointain actuellement, selon les experts, et qui ne pourrait en aucun cas être atteint en l’état actuel des choses et sans l’ouverture des frontières entre pays. 

Le secteur pourrait miser sur le tourisme interne comme alternative, mais encore faut-il que les mesures de restriction liées aux déplacements soient levées. La reprise touristique, ce n’est donc pas pour bientôt !

Le 29 Octobre 2020

Source web Par : la quotidienne

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