Les axes de la reprise économique déjà fixés !

La crise sanitaire du Covid-19 a doublement affecté l’économie marocaine !
En effet, celle-ci subit, d’une part, l’effet du choc exogène lié à la récession de l’économie mondiale qui affecte les secteurs et activités orientés vers l’extérieur, comme les exportations des métiers mondiaux du Maroc, les recettes touristiques, les transferts des MRE et les investissements directs étrangers. Et, d’autre part, elle connait un choc interne non moins important résultant des mesures sanitaires préventives qui ont entrainé un arrêt temporaire des activités orientées vers le marché intérieur.
De ce fait, et en plus de l’impact de la sévère sécheresse agricole de la campagne 2019-2020, l’économie marocaine est entrée en récession, pour la première fois depuis la fin des années quatre-vingt-dix.
Face à une telle crise, l’État, à travers, le ministère des finances, vient d’annoncer un plan d’actions pragmatiques pour une relance économique rapide qui s’articule autour de la préservation des fondamentaux de l’économie et la consolidation du budget public.
Sans vouloir prioriser l’axe économique, reconnaissons qu’il est très attendu par nombre d’entreprises et secteurs d’activité aujourd’hui en stand-by, suspendus aux décisions à venir pour sortir la tête de l’eau.
Certes, des mesures économiques ont été prises en parallèle de la crise sanitaire, pour en réduire les effets en faveur des acteurs économiques !
Mais M. Benchaaboun vient d’annoncer cette semaine devant le parlement des mesures de relance économique, pour la sortie du confinement fixée au 20 mai prochain.
Pour revenir rapidement sur les mesures d’accompagnement économiques, elles ont été prises en faveur des entreprises et de leurs salariés, des professions libérales et des ménages, acteurs économiques de première importance, en agissant sur le maintien de leurs activités et de leur pouvoir d’achat.
Mais aussi sur la capacité de notre économie à satisfaire ses besoins en termes de produits fondamentaux, alimentaires et énergétiques.
Cependant, parlons plutôt de relance économique, qui fait l’objet d’une réflexion engagée au niveau du Comité de Veille Economique, pour définir les mesures à mettre en place afin d’« assurer la résilience de l’économie marocaine face à la crise ». Dans un discours au parlement, le ministre des finances, M. Benchaaboun, a carrément pris l’engagement d’une reprise basée sur « une rapidité et efficacité sous forme de prise de décisions et de leur mise en œuvre ».
En effet, il a été convenu par le Comité de Veille Economique, de mettre en place une méthodologie de réflexion proactive basée sur la définition de scénarii pouvant être mis en œuvre pour les deux prochaines étapes qui vont suivre la résorption de la crise sanitaire.
La première étape concerne le retour progressif des différents secteurs à l’exercice de leurs activités dans le cadre de la coordination avec la stratégie de levée de l’état d’urgence sanitaire, tandis que la deuxième étape porte sur la mise en œuvre des mécanismes appropriés et renouvelables qui permettront de mettre l’économie nationale sur la voie d’une croissance forte et durable. C’est cette seconde étape qui devrait déployer un plan de soutien fait d’arguments de politique économique à moyen terme.
Car, selon le ministre : « Il ne fait aucun doute que donner un nouveau départ solide à l’économie nationale ne se fera qu’en mobilisant les ressources nécessaires et en veillant à ce que la priorité soit donnée, dans leur utilisation, à l’économie nationale et au citoyen marocain ».
Le 02/05/2020
Source Web Par lnt
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