Risque de marée noire sur le littoral de Dakhla, un pétrolier s’est échoué sur un banc de sable
Il y a de cela une dizaine de jours dans la nuit de jeudi à vendredi 10 avril un pétrolier battant pavillon Antigua-et-Barbuda Etat insulaire des Caraïbes et transportant quelque 6.000 tonnes d’hydrocarbures (fuel et essence), s’est échoué sur un banc de sable sans raison apparente à l’entrée de la baie menant au port de Dakhla.
Depuis, il menace de chavirer à tout moment. Auquel cas il déverserait son contenu d’où le risque d’une marée noire ce qui constituerait une catastrophe écologique sans précédent dans cette belle région du Royaume. Pour l’heure aucun dégât humain ni matériel ni de fuite n’ont été signalés.
La commanderie du port international et de pêche de Dakhla et la direction de la Marine Marchande ont mis en demeure l’armateur du navire pétrolier afin qu’il procède à son évacuation. En vain jusqu’à présent, malgré trois tentatives de sauvetage opérées par les autorités portuaires de Dakhla. Le propriétaire du pétrolier a déposé une caution car le coût de l’opération d’évacuation du bateau pétrolier s’avère être élevée. La législation maritime internationale obligeant le propriétaire de prendre en charge et à son compte le sauvetage ainsi que les frais qui découlent des dommages causés.
L’opération de sauvetage justement après trois tentatives sans succès devrait se poursuivre dans la semaine à venir nous confie notre source à Dakhla. Les autorités maritimes assurent le suivi continu de cette délicate situation et semblent bien la maitriser. Le trafic portuaire n’a pas été affecté pour l’heure et un tanker battant pavillon du même pays et de la même compagnie a accédé sur les lieux du sinistre récemment, dans le but d’un transfert de la cargaison ou du moins de l’allégement de celui échoué afin de permettre à son évacuation.
Le baie de Dakhla a cette particularité d’avoir un site que les dunes et l’océan se partagent en harmonie, c’est un milieu naturel unique au monde. Aussi pour se rendre à son port les navires se doivent de rester en rade dans l’attente que des pilotes de port qualifiés les assistent jusqu’au quai en les faisant accéder au chenal d’entrée. On ne sait, si ce fut le ou pas, lors de l’échouement du navire pétrolier alors qu’il tentait de rejoindre Dakhla. L’enquête ouverte pour déterminer les responsabilités de tout un chacun devrait le dévoiler.
Dans le monde du transport que ce soit dans le domaine maritime, aérien, routier ou ferroviaire, ils sont des endroits qui ne sont pas accessibles à tous et des formations spécifiques sont nécessaires. C’est ainsi par exemple qu’à Hong Kong n’atterrit pas pilote qui veut. Pour ce faire une qualification est de mise.
Le 19/04/2020
Source Web Par Hespress
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mardi 21 avril 2020
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