Le territoire soutenable du Géoparc Jbel Bani, Soucieux de mettre son patrimoine immatériel inter régional Comme élément de développement durable Du présent, orienté vers le futur Avec une ZONE D’INTERVENTION en tant que trait d’union: entre Nord et
Le territoire soutenable du Géoparc Jbel Bani, Soucieux de mettre son patrimoine immatériel inter régional Comme élément de développement durable Du présent, orienté vers le futur Avec une ZONE D’INTERVENTION en tant que trait d’union: entre Nord et Sud Maroc entre Europe et Afrique
Aussi et dans le souci et respect des éléments matériels, immatériels et humains qui le composent, considérant en cela une étude d’impact sur le fait d’agir ou réagir sur ce que sont les constats des coutumes et cultures qui le constitue, nous nous sommes efforcés de considérer, par un état des lieux, non encore exhaustif tant la tâche est énorme pour différencier ce qui peuvent être définis comme capital immatériel et patrimoine immatériel !
Nous avons pu ainsi définir les évolutions historiques, mais aussi économiques qui ont fait que, lors de ces dernières décennies, l’idée de capital matériel a pu transgresser les idées de « brevets », de « marques », de « propriétés intellectuelles et industrielles », à celles de richesses invisibles et non chiffrables. De ce fait pour ce qu’est le monde des « Oasis du Maroc » nous avons eu à nous interroger sur ces ressources humaines qui le constitue en prenant pour parti de concevoir qu’il nous serait impossible de penser à toutes formes de développement ou de croissance économique sans ces notions d’invisible et de non chiffrable.
Nous considérons donc de ce fait que seules les ressources naturelles et les ressources humaines y résidant peuvent constituer en cela le capital immatériel, en tant que socles, bases et fondements de toutes formes de « Durabilité ».
Aussi, Et cela pour définir et considérer les différences à prendre en compte entre Capital et patrimoine
Immatériel, mais aussi par rapport aux normes de management du XXIème siècle de « Capital Optimisé » et celles de celui que l’on peut, devons et avons à transmettre.
Ce n’est pas pour rien que les orientations du XXème siècle auront scellé en pays nantis, la notion de Capital immatériel. Capital immatériel qui peut représenter plus de la moitié des valeurs financières sociétales, sachant mettre ainsi plus de la moitié également des actifs de ces sociétés consiste à réaliser et soutenir et développer leurs actifs immatériels dont « le Capital Marque » et « le Capital Humain ».
De cela en découla mondialement la notion d’impact sur le Citoyen par le « Développement Durable» et la « Responsabilité Sociale Entreprise – RSE ».
De cette évolution « éco-sociéto-culturelle », les comptabilités nationales comme internationales ont donné une importance fondamentale au « reporting non financier » mettant principalement en valeur ce qu’elles peuvent réaliser au profit du salariat, de la société civile et réalisations pour la défense de l’environnement.
L’innovation s’est ainsi affirmée dans l’immatériel par l’expression de l’idée « Marketing », et « tous types de formation » et par la recherche et développement (R&D).
Pour ce qui nous concerne, nous avons ainsi pris les dispositions pour que.
En cette phase d’applications et de pénétrations dans nos investigations, nous nous devions de distinguer ce qui est territorial, culturel et coutumier, de ce qui est national (exemple : la Musique Marocaine, principalement reconnue par les Marocains) de ce qui peut être considéré comme international et reconnu par tout le monde (Artisanat, savoir-faire, tapis, poterie etc), mais aussi et surtout en considérant ce qui doit faire :
- que le régional est fier de sa région,
- que le national est fier de son pays !
Nos premiers constats déterminent que ce Capital Immatériel, s’il n’est pas pris en compte, au sérieux, valorisé et soutenu, tend à disparaitre face aux évolutions des marchés et a ainsi tendance à se définir par des évolutions non contrôlées.
Il en ainsi de partout dans le monde avec les métiers manuels qui, à force d’être dévalués ont été omis des programmes de développement jusqu’à créer l’effet inverse actuel, qui fait que, ces emplois sont souvent plus rémunérateurs que ceux en bureau.
Au Maroc, comme ailleurs, les programmes éducatifs, malgré les mises en garde ayant occulté la formation professionnelle sont tombés dans ce panneau.
Cet état de fait peut dans certains cas être récupéré, définissant ainsi des transferts de main d’œuvre et de compétences territoriales ou nationales (pour exemple les femmes marocaines pour l’agriculture européenne, mais aussi pour les artisans, récupérés par les Pays du Golfe).
Il en est de même pour exemple des habitudes alimentaires telles que la cuisine Italienne avec pizzas, Asiatique avec les Succhis etc. mais aussi, dans des volontés de compétition avec pour exemple en ce mois de Mars 2019, la course à la reconnaissance du Couscous, en tant que « patrimoine mondial UNESCO» par la Tunisie, l’Algérie et le Maroc.
Malgré ces évolutions nous devons concevoir que ces évolutions peuvent malgré tout s’effectuer en parfaite proximité culturelles et cultuelles pour ce que sont les évolutions, mesures et compensations pour nos territoires, avec des actions et programmations de réalisations dans les énergies renouvelables telles que cela est pour le plus grand champ Eolien d’Afrique, celui de Tarfaya, ou bien même avec le projet solaire du Programme Noor, en parfaite symbiose avec la médina de Ouarzazate.
Il en de même pour le constat qui se doit d’être accepté, que les échanges culturels avec l’étranger sont également porteurs d’évolutions permettant de reconsidérer les valeurs immatérielles du territoire et ou Marocaine en voie de disparition.
C’est ainsi que pour exemple au Maroc nous devons accepter :
- que la Méharée aura été remise à l’ordre du jour en tant que niche touristique par deux Suisses, (père et Fils) à Zagora,
- que l’artisanat du fer aura été remis à la mode par un Britannique à Marrakech,
- qu’une certaine évolution dans le « Design de la poterie Marocaine » aura été revue et revisité par deux jeunes françaises à Marrakech.
Par ailleurs et sur le fait d’un patrimoine bâti pour ce que sont les vieux palais, bâtisses et maisons traditionnelles, nous pouvons et devons concevoir que l’effet mode déclencheur d’un renouveau touristique pour la ville de Marrakech aura bien été la prise en compte de cette idée de patrimoine par des étrangers au pays.
Sur ces états de fait nous sommes portés à nous questionner sur les formes d’interventions qu’en tant que Géoparc nous pouvons apporter à ce territoire inter régional et avons conclu que nous options avant toutes choses sur des solutions futuristes en parfaite symbiose avec les éléments constitutifs de ces lieux.