Une étude pour réhabiliter les oasis de Foum El Hisn Tata
Economie | Khadija Skalli | 23 mai 2011 à 11 h 10 min _______________________________________ L’Agence du Sud lance un appel à consultation pour la réalisation d’une étude visant la réhabilitation des oasis de la commune urbaine de Fam El Hisn, de la province de Tata. L’Agence du Sud lance un appel à consultation pour la réalisation d’une étude visant la réhabilitation des oasis de la commune urbaine de Fam El Hisn, de la province de Tata. L’Agence du Sud lance un appel à consultation, pour la réalisation d’une étude sur les oasis de la commune urbaine de Fam El Hisn, de la province de Tata, dans le but ultime d’engager une opération de restructuration et de reconquête agricole de ces oasis. L’étude permettra ainsi de faire un diagnostic de la situation (points faibles et atouts de la mise en valeur agricole), avant d’établir un plan d’action définissant les actions à entreprendre pour la réhabilitation des palmeraies de Imi Ougadir, Imi Outtou, Tighirt, Tanzida et Ich, et la valorisation de la production (dattes, céréales) ainsi que l’amélioration de la qualité des produits. Ces actions concerneront aussi bien le volet de l’exploitation rationnelle des eaux que les mesures d’intensification et d’amélioration de la production. La problématique de la formation et la mise à niveau des agriculteurs sont également posées. Encourager l’investissement agricole L’Agence du Sud veut aussi profiter des opportunités offertes par le Plan Maroc Vert, pour encourager l’investissement dans le domaine agricole oasien pour réussir son projet de restructuration. Pour mémoire, cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme de développement territorial durable des provinces du sud, à savoir Guelmim, Tan Tan, Tata, Assa-Zag et Tarfaya. Un programme ambitieux, piloté par l’Agence pilote et le PNUD, qui vise « la mise en œuvre d’une stratégie de développement durable des cinq provinces, à travers des actions de valorisation de leurs potentialités naturelles ». Des actions ont déjà été réalisées dans ce sens, notamment la construction du barrage de Tircht dans la commune urbaine de Fam El Hisn, sur l’Oued Tamanarte Ce projet vise quatre objectifs fondamentaux, à savoir la reconstitution des nappes phréatiques du bassin de l’oued au niveau de la commune urbaine de Fam El Hisn, la régénération des sources Khettara des principales palmeraies de la commune en aval du barrage du Tircht (Imi Ougadir, Imi Outtou et Icht), et la redynamisation de l’agriculture oasienne, pour en faire un vrai levier du développement de Fam El Hisn. L’agriculture en chiffres Dans la commune de Fam El Hisn, l’agriculture constitue la principale source de revenus des ménages. Le secteur assure 61 % des revenus et emploie 25 % de la population active. Elle est dominée par le palmier dattier, le maraichage, les céréales et les cultures fourragères. Concernant les ressources en eau de la commune, elles sont constituées essentiellement des eaux superficielles et souterraines. Le territoire de Fam El Hisn est irrigué par l’Oued Tamanarte et l’Oued Icht et leurs affluents. Les apports moyens annuels de ces deux cours d’eau sont estimés à 14,7 millions m3. Le projet vise également la protection des inondations des agglomérations avales. « Ainsi, depuis l’achèvement de la construction du barrage à Tircht en 2008, suivi d’une première crue de l’Oued Tamanart la même année, le processus de reconstitution de la nappe phréatique a été entamé puis amplifié par les crues successives. Aujourd’hui, la situation des trois khettara en aval du barrage du Tircht s’est nettement améliorée, et leurs débits respectifs ont enregistré des niveaux jamais atteints. Cependant, le taux d’intensification culturale reste en deçà des attentes, eu égard aux potentialités de mise en valeur agricole dans cette oasis, mais aussi à l’égard de l’impératif de valoriser les efforts investis dans le barrage », souligne l’Agence du Sud. C’est pour cette raison que l’Agence lance cette étude, pour établir l’état des lieux pour l’exploitation rationnelle des eaux et l’amélioration de la production. ◆ SOURCE WEB Economie | Par Khadija Skalli | 23 mai 2011 à 11 h 10 min