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Territoriales de développement, et de mettre en place les systèmes nécessaires au suivi de leur mise en œuvre et à leur évaluation

Territoriales de développement, et de mettre en place les systèmes nécessaires au suivi de leur mise en œuvre et à leur évaluation

Le Maroc adopte une approche intégrée pour rendre ses territoires plus résilients au réchauffement climatique (El Ouafi)

Le Maroc s'est engagé de manière volontariste dans la lutte contre le réchauffement climatique dans le cadre d'une approche intégrée, participative et responsable visant à rendre ses territoires plus résilients, a affirmé, jeudi à Accra, la secrétaire d'Etat chargée du développement durable, Nezha El Ouafi.

"Le Maroc, conscient du rôle central joué par les collectivités territoriales pour relever les défis du changement climatique, a fait de la politique de décentralisation un choix stratégique irréversible d'organisation territoriale", a indiqué Mme El Ouafi, dans une intervention lue en son nom par la directrice du centre 4C, Rajae Chafil, dans le cadre de la Semaine africaine du climat.

"En matière de promotion de la régionalisation avancée, la loi organique 111-14 relative aux régions a octroyé à ces dernières plusieurs compétences dans le domaine de protection de l'environnement et de promotion du développement durable et a élargi le champ de ces compétences en donnant plus de liberté aux conseils régionaux et à leurs présidents", a fait savoir Mme El Ouafi.

Selon la secrétaire d'Etat, même si cette loi ne fait pas explicitement allusion à la lutte contre les changements climatiques, elle en cite néanmoins les composantes, comme le développement durable et la protection des ressources naturelles qui figurent dans les compétences partagées ; alors qu'on retrouve d'autres prérogatives concernant l’énergie, l’eau et l’environnement également dans les compétences transférées aux régions.

"Aujourd'hui, l’un des défis majeurs pour les acteurs régionaux est de bien appréhender tout d’abord les dispositions et les objectifs des différents agendas internationaux, et surtout, de mieux cerner les liens très étroits qui existent entre les politiques menées au niveau de leurs territoires et les décisions prises quotidiennement dans les différents secteurs avec la concrétisation des différents agendas internationaux dont celui du climat, des ODD et de l’agenda urbain", a souligné Mme El Ouafi.

Et de relever la nécessité pour les différents niveaux de gouvernance territoriale, de disposer des ressources techniques et budgétaires adéquates et surtout des ressources humaines capables de traduire ces agendas au niveau des politiques territoriales de développement, et de mettre en place les systèmes nécessaires au suivi de leur mise en œuvre et à leur évaluation.

Dans un tel contexte, il est certain que territorialiser les Contributions déterminées au niveau national (CDN) est une chose primordiale, mais territorialiser l'adaptation l'est encore davantage, a estimé la secrétaire d'Etat.

"Pour ce faire, les besoins sont nombreux et vont de l’évaluation des vulnérabilités des secteurs écologiques et économiques clés comme l’eau, l’agriculture la santé, la sécurité alimentaire, jusqu’aux inventaires régionaux et locaux des gaz à effet de serre, les évaluations des options d’atténuation dans tous les secteurs socio-économiques, et surtout l’accès à la finance climat sans laquelle il serait difficile pour les pays africains de soutenir l’effort collectif de lutte contre les changements climatiques", a-t-elle précisé.

Dans ces besoins, le volet renforcement des capacités de tous les acteurs concernés, notamment au niveau des territoires en Afrique occupe une place primordiale afin de leur permettre de développer des politiques résilientes aux climats dans tous les secteurs clés, a ajouté Mme. El Ouafi.

Et de conclure que dans ce sens, le Maroc a créé le Centre de Compétences en Changements Climatiques (4C Maroc) pour renforcer les capacités des différents acteurs en vue de prendre en compte les changements climatiques dans toutes les politiques de développement.

Organisée à Accra, la Semaine africaine du climat (du 18 au 22 mars) a pour objectif d'encourager la mise en œuvre des Contributions déterminées au niveau national (CDN) dans le cadre de l'Accord de Paris et des mesures climatiques pour atteindre les objectifs de développement durable de 2030.

Le 21/03/2019

Source web : atlas info

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