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Cet été, les étrangers ont tiré la croissance de la fréquentation des hôtels et campings (Insee)

Cet été, les étrangers ont tiré la croissance de la fréquentation des hôtels et campings (Insee)

En France métropolitaine, la fréquentation estivale des hébergements collectifs touristiques (hôtels, campings) augmente de 1,3 % en 2018, après + 6,1 % en 2017, année de rattrapage après les attentats terroristes de 2015 et 2016.

La fréquentation des étrangers s’accroît nettement (+ 4,3 %), alors que celle des résidents en France est quasiment stable (− 0,1 %). Comme en 2017, la croissance est particulièrement forte dans les zones urbaines (+ 3,7 %), surtout en Île-de-France (+ 7,7 %). Elle est modérée dans les zones littorales. Les massifs de haute montagne sont à la peine (− 6,8 %). Globalement, les régions du nord de la France voient leur fréquentation augmenter, alors qu’elle baisse en Auvergne-Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Bourgogne-Franche-Comté et Occitanie.

Les zones urbaines représentent plus d’un tiers de la fréquentation estivale. Leur dynamisme se poursuit en 2018 : + 3,7 %, après + 7,6 % en 2017. La fréquentation urbaine est toujours tirée par l’Île-de-France (+ 7,7 %, contre + 1,1 % pour les zones urbaines de province). Sur le littoral, la fréquentation estivale croît de 1,1 % en un an, après + 5,9 % lors de la saison d’été précédente. Les campings tirent leur épingle du jeu (+ 2,0 % de nuitées) davantage que les hôtels (+ 0,5 %), tandis que la fréquentation baisse dans les AHCT (− 1,0 %). Sur le littoral, tous hébergements confondus, les nuitées des non-résidents augmentent de 4,5 %, tandis que la fréquentation des résidents est quasiment stable. La fréquentation est la plus dynamique sur les littoraux du Nord, de Normandie et de Bretagne, surtout dans les campings. À l’inverse, la fréquentation stagne en Nouvelle Aquitaine et se replie en Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Dans les massifs de haute montagne, les nuitées baissent de 6,8 %, avec une nette désaffection de la clientèle résidente. La baisse est marquée dans les Alpes, comme dans les Pyrénées. Relativement moins fréquentés en dehors des périodes de sports d’hiver, ces espaces retrouvent toutefois leur niveau de fréquentation de l’été 2016. Dans les massifs de haute montagne, le nombre de nuitées progresse dans les campings et les hôtels (moins présents que les AHCT dans ces massifs).

Dans les « autres espaces », qui regroupent les zones rurales et les zones de moyenne montagne, la fréquentation est globalement en baisse (− 0,5 %). C’est le cas dans les campings (− 1,2 %) et dans une moindre mesure dans les hôtels (− 0,4 %) ; elle ne progresse que dans les AHCT (+ 2,0 %). Les résidents ont délaissé ces territoires après trois étés consécutifs d’augmentation.

Définitions

La saison d’été couvre les mois d’avril à septembre. La clientèle peut être soit résidente en France (si son lieu d’habitation habituel est localisé en France) soit non résidente.

Les nuitées (ou fréquentation) correspondent au nombre total de nuits passées par les clients. Un couple séjournant trois nuits consécutives dans un hôtel compte pour six nuitées, de même que six personnes ne séjournant qu’une nuit.

Les autres hébergements collectifs touristiques (AHCT) comprennent notamment les résidences de tourisme (dont appart’hôtel), villages de vacances, maisons familiales et auberges de jeunesse. Ils n’incluent pas les hébergements proposés par des particuliers.

Le 28 Décembre 2018

Source web Par Quotidiendutourisme

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