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Énergies renouvelables Le Maroc en tête des pays du pourtour méditerrané

Énergies renouvelables   Le Maroc en tête des pays du pourtour méditerrané

Dernière mise à jour : 31/01/2013 à 16:01 Le quotidien français Le Monde a estimé, dans sa livraison du mercredi, que le Maroc s'apprête à devenir “un des phares de la carte solaire mondiale”. Le journal évoque la construction d'une centrale à Ouarzazate début février, qu'il qualifie de “plus grande centrale solaire à concentration du monde”. Le Maroc investit aussi dans l'éolien, ce qui le place “en tête des pays du pourtour méditerranéen pour ce qui est du développement des énergies renouvelables”. Le Maroc s'apprête à devenir “un des phares de la carte solaire mondiale” avec la construction à Ouarzazate, dès début février, de “la plus grande centrale solaire à concentration du monde”, a estimé mercredi le journal français Le Monde. Le Royaume, qui investit également dans l'éolien sur sa façade atlantique, se place ainsi “en tête des pays du pourtour méditerranéen pour ce qui est du développement des énergies renouvelables”, souligne le quotidien du soir. “La ville d'Ouarzazate s'apprête à devenir un des phares de la carte solaire mondiale : courant février doit y commencer la construction de la plus grande centrale solaire thermique à concentration, afin de mettre en opération, en 2014, une puissance de 125 mégawatts (MW). Une deuxième phase devrait rapidement être lancée, pour porter la puissance à 500 MW.” Extrait de l'article paru mercredi dans le journal Le Monde. Selon l'Agence marocaine de l'énergie solaire (MASEN), “le Royaume chérifien n'entend pas s'arrêter là : son plan lancé en 2009 vise à mettre en place 2.000 MW d'énergie solaire et 2.000 MW d'énergie éolienne d'ici à 2020. A cette date, 42% de la capacité de production énergétique du pays proviendra des énergies renouvelables, dont 12% par le solaire et 12% par l'éolien”. Desertec La démarche marocaine n'est pas isolée. L'idée de profiter de l'immense capacité solaire du désert saharien a beaucoup progressé depuis qu'elle a été lancée, en 2009, dans le cadre du plan allemand Desertec. Ce dernier prévoyant de grandes centrales solaires dans le Sahara qui expédieraient leur courant à travers des câbles sous-marins vers l'Union européenne. Dans cette perspective, note Le Monde, “l'Europe importerait jusqu'à 20% de ses besoins en électricité à partir de la région du Moyen Orient- Afrique du Nord (MENA)”. S'ajoute à cela les importantes ressources du vent, qui sera une composante essentielle de l'avenir : “la côte atlantique du Maroc et la mer Rouge, par exemple, présentent un potentiel éolien exceptionnel”. Autre élément relevé par Le Monde : le développement des énergies nouvelles devra satisfaire une demande énergétique croissante des pays concernés. Et ce développement pourra se faire en utilisant largement des compétences et des industries locales. SOURCE WEB Par Y. B. avec MAP