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Water for Africa, une initiative régionale contributive pour agir face au changement climatique

Water for Africa, une initiative régionale contributive pour agir face au changement climatique

Charafat Afilal a présenté le programme en vue de son adoption par le Conseil des ministres africains

«Water for Africa» pourra se positionner et être pleinement reconnue en tant qu’initiative régionale responsable et contributive pour agir urgemment afin de rétablir un équilibre minimal au niveau de l’Afrique face au changement climatique», a relevé, lundi à Abuja, la secrétaire d’Etat chargée de l’Eau, Charafat Afilal.

Ainsi, «Water for Africa» compte compléter, appuyer et faire concrètement avancer les initiatives déjà engagées dans un esprit de partenariat en favorisant les synergies et la richesse des complémentarités, a souligné Mme. Afilal à l’ouverture de la réunion du comité exécutif du Conseil des ministres africains de l’eau (AMCOW). Selon la responsable gouvernementale, le sens profond de «Water for Africa» est de rendre justice à l’Afrique pour la soutenir à combattre efficacement les impacts du changement climatique, la rendre progressivement résiliente et autonome sans la culpabiliser de phénomènes indépendant de sa responsabilité.

«La finalité est de pouvoir amplifier le parachèvement du développement humain en Afrique en garantissant, entre autres, à chaque citoyen le droit légitime et universel d’accès à l’eau potable», a-t-elle indiqué. Ainsi, pour faire réussir cette noble cause humaniste, «Water for Africa» ambitionne, grâce au soutien et à la contribution active de tous les pays africains, de mobiliser les différents responsables politiques, financiers et institutionnels de la communauté internationale de l’eau et du climat autour d’un plan d’action prioritaire spécifique à l’eau en Afrique, a expliqué Mme Afilal. Elle a rappelé, à cette occasion, que l’Afrique est le continent le plus touché par les impacts du changement climatique et le deuxième continent le plus sec au monde. Le déficit en infrastructures de mobilisation et de traitement de l’eau reste encore trop important, a fait remarquer la secrétaire d’Etat, notant que cette situation provoque des drames humanitaires qui pourraient être diminués, voire stoppés.

Le 30 Novembre 2017

Source Web : Aujourd'hui le Maroc

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