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Green Bonds : le cap des 100 milliards de dollars est franchi... et la France n'y est pas pour rien !

Green Bonds : le cap des 100 milliards de dollars est franchi... et la France n'y est pas pour rien !

Les green bonds ont franchi le 16 novembre le seuil symbolique des 100 milliards de dollars depuis le début de l'année. C’est ce que révèle une analyse de la Climate Bonds Initiative qui fait référence sur le sujet. Avec plus de 15 milliards de dollars, la France se classe au deuxième rang des pays en termes de volume, juste derrière la Chine.

En 2017 les obligations vertes ont dépassé les 100 milliards de dollars. Un record

Le marché des green bonds se porte bien. En pleine COP23, les obligations vertes émises depuis 2017 ont dépassé les 100 milliards de dollars. Un record pour ces produits financiers apparus en 2013. L'an dernier, ils avaient représenté 81,6 milliards de dollars.

Chine, France et États-Unis : le trio de tête

C’est la Chine qui prend la tête du classement 2017 selon le classement réalisé par la Climate Bonds Initiative. Cumulées, les green bonds émises par les entreprises (ICBC et Bank of Beijing) et institutions financières (China Development Bank) du géant asiatique représentent 16,63 milliards de dollars. Selon la Climate Bonds Initiative, le signal ainsi envoyé par les banques chinoises et notamment ICBC, la plus grande banque et entreprise mondiale en termes d’actifs, a permis d’entraîner les autres banques mondiales dans la dynamique.

La France est en bonne place. Avec les obligations vertes de l’État français, de la SNCF ou d’Engie, les trois plus gros émetteurs, les green bonds français représentent 15 milliards d’euros cumulés. Juste derrière, on trouve les États-Unis avec 14 milliards de dollars. Parmi les principaux émetteurs américains : New York MTA, qui assure les transports en commun de la grosse pomme, Fannie Mae, une entreprise qui garantit les prêts immobiliers et Apple.

Suivent des établissements supranationaux que sont les banques internationales de développement comme la Banque européenne d’investissement (EIB), l’IFC (la filiale de la Banque mondiale dédiée au secteur privé) et la Banque Asiatique de développement). Puis l’Allemagne, les Pays Bas, la Suède, le Mexique, l’Espagne, l’Inde et le Canada.

Un bon signal pour le financement de la lutte contre le changement climatique

Après la Pologne et la France qui ont lancé les premières obligations vertes souveraines, les États sont de plus en plus séduits par les green bonds. Notamment les plus petits comme les îles Fidji ou les îles du Pacifiques. D’ici quelques semaines, le Nigeria devrait être le premier pays africain à émettre une obligation verte d’État. 

D’ici la fin de l’année, la valeur des émissions verte devrait s’élever à 130 milliards de dollars selon la Climate Bonds Initiative. Des chiffres en ligne avec ce qu’avait déjà annoncé HSBC ou Standards & Poor’s.

"Atteindre le cap symbolique des 100 milliards de dollars est un signe tangible que les investisseurs souhaitent allouer un capital suffisant à l’action climatique", estime Nick Robins, le co-directeur de l’UNEP Inquiry, la branche onusienne destinée à développer la finance responsable.

Mais l’effort doit encore être multiplié. Lors de la COP23, l'UNEP-FI a estimé les besoins en matière de financement (public et privé) pour le climat à 1 500 milliards de dollars par an.  

Le 16 Novembre 2017

Source Web : Novethic

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