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Maroc : Le Conseil supérieur de l'eau et du climat ressuscité après 16 ans d'inactivité ?

Maroc : Le Conseil supérieur de l'eau et du climat ressuscité après 16 ans d'inactivité ?

Après 16 années d'inactivité, le Conseil supérieur de l'eau et du climat (CSEC) enfin ressuscité ? En mettant en place une commission ministérielle sur l'eau, le chef du gouvernement Saâdeddine El Othmani prépare activement une nouvelle session de ce Conseil, qui est chargé de formulé les orientations générales de la politique nationale en matière d'eau et de climat.

La commission ministérielle de l'eau, dont la création a été demandé par le roi Mohammed VI pour se consacrer aux problèmes d'eau dans les régions reculées, préparera également une nouvelle session du Conseil supérieur de l'eau et du climat (CSEC), apprend Yabiladi de source sûre.

Depuis 1981, année de sa première réunion, le CSEC a tenu neuf sessions en 1987, 1988, 1989, 1990, 1992, 1993, 1994 et 2001.

Brièvement ressuscité en 2001 par le roi Mohammed VI, pour une session portant sur la gestion intégrée de l'eau, le Conseil n'a, depuis, tenu aucune réunion. Les priorités qui pourraient être inscrites à l'ordre du jour ne manquent pourtant pas : adoption de la stratégie nationale de l'eau ; problématique de l'accès à l'eau potable qui menace de plus en plus la paix sociale dans certaines régions du royaume ; gouvernance des ressources en eau du Maroc.

Résurection d'un conseil créé en 1981

Créé par décision royale en 1981 et nommé au départ le Haut conseil de l'eau, le CSEC verra ses prérogatives mieux délimitées avec la loi 10-95 sur l'eau, promulguée en 1995. Le CSEC est "chargé de formuler les orientations générales de la politique nationale en matière d’eau et de climat" et examine et formule son avis sur "la stratégie nationale d’amélioration de la connaissance du climat et la maîtrise de ses impacts sur le développement des ressources en eau ; le plan national de l’eau ; les plans de développement intégré des ressources en eau des bassins hydrauliques et en particulier la répartition de l’eau entre les différents secteurs usagers et les différentes régions du pays ou d’un même bassin, ainsi que les dispositions de valorisation, de protection et de conservation des ressources en eau", selon les dispositions de l'article 13 de la loi 10-95 sur l'eau.

Si la présidence effective du Conseil incombe au chef du gouvernement, le roi est le président d'honneur du CSEC. Charafat Afailal, la secrétaire d'Etat chargée de l'eau, assure les travaux du secrétariat du Conseil supérieur de l'eau et du climat, en vertu d'un arrêté de délégation de pouvoir paru au Bulletin officiel en septembre dernier.

Le CSEC composé pour moitié des représentants de l’Etat, des agences des bassins, de l’Office National de l'Electricité et de l’Eau potable, des Offices Régionaux de Mise en Valeur Agricole, et pour moitié des usagers de l’eau élus par leurs pairs, des assemblées préfectorales ou provinciales, élus par leurs pairs, des établissements d’enseignement supérieur et de la recherche scientifique exerçant dans les domaines de l’ingénierie de l’utilisation des ressources en eau, de sa rationalisation, de la protection des ressources en eau, des associations professionnelles et scientifiques, experts dans les domaine de l’ingénierie de l’utilisation des ressources en eau, de sa rationalisation, de la protection des ressources en eau.

Le 05  Octobre 2017

Source Web Par Yabiladi

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