Les régions les plus riches et les plus pauvres en 2015 au Maroc

En 2015, Casablanca-Settat, TTAH et Rabat-Salé-Kénitra ont contribué aux trois quarts de la croissance économique nationale. Le poids de Casablanca-Settat reste prédominant dans l’économie nationale. Mais c’est dans les provinces du sud que le PIB par tête d’habitant est le plus élevé du Maroc, et de loin. L'année 2015 a vu aussi une accentuation des disparités régionales.
A titre de rappel, l’économie nationale avait enregistré, en 2015, un produit intérieur brut (PIB) de 967,5 milliards de DH en volume et de 988,02 milliards de DH aux prix courants, soit une croissance de 4,5 % et une augmentation en valeur de 6,8% par rapport à 2014.
Selon le Haut-commissariat au plan (HCP), les comptes régionaux relatifs à 2015 présentent le PIB par région et par groupe de branche d’activité ainsi que les dépenses de consommation finales des ménages. Ces comptes intègrent, pour la première fois, les PIB en volume et la croissance par région.
La contribution régionale à la croissance économique
Les comptes régionaux de 2015 font ressortir des disparités des taux de croissance du PIB en volume entre les régions.
Quatre régions ont enregistré des taux de croissance largement supérieurs à la moyenne nationale (4,5%):
-Dakhla-Oued-Ed Dahab (16,5%),
-Laâyoune-Saguia al Hamra (10,2%),
-Tanger-Tétouan-Al Hoceima (7,9%)
-Casablanca-Settat (7%).
Deux régions ont marqué des taux de croissance proches de la moyenne nationale; il s’agit de Béni Mellal-Khénifra (4,3%) et de Guelmim-Oued Noun (4,1%).
Les autres régions présentent des taux de croissance entre 2,2% (région de Rabat-Salé-Kénitra) et -0,1% (région de Fès- Meknès).
Par ailleurs, près de la moitié de la croissance nationale (48,1%) est à mettre à l’actif de la région de Casablanca-Settat dont la contribution à la croissance du PIB est de 2,2 points.
Les régions de Tanger-Tétouan-Al Hoceima et de Rabat-Salé-Kénitra participent pour 25% à la croissance du PIB en volume, soit 1,2 point, avec 0,8 et 0,4 point respectivement.
Les neuf régions restantes contribuent pour près d’un quart (26,9%) de la croissance enregistrée en 2015.
La contribution régionale à la création du PIB
Les deux régions de Casablanca-Settat et de Rabat-Salé-Kénitra ont créé près de la moitié de la richesse nationale (48,2% du PIB en valeur), avec 32,2% et 16% respectivement.
Cinq régions ont généré 40,4% du PIB: la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima avec 10,1%, de Fès-Meknès avec 9%, de Marrakech-Safi avec 8,9%, de Souss-Massa avec 6,5% et de Béni Mellal-Khénifra avec 5,8%.
Les régions de l’Oriental, de Drâa-Tafilalet et les trois régions du sud n’ont contribué qu’à hauteur de 11,3% à la création de PIB en valeur, avec 4,8%, 2,6% et 3,9%respectivement.
Dans ces conditions, les disparités du PIB entre les régions se sont accentuées. L’écart absolu moyen (la moyenne des écarts absolus entre le PIB des différentes régions et le PIB régional moyen) est passé de 53,1 milliards de DH en 2014 à 56,9 milliards en 2015.
Le PIB régional par habitant: A Dakhla, presque trois fois la moyenne nationale
Le PIB par habitant s’élève à 28.953 DH en 2015 au niveau national.
Cinq régions présentent un PIB par habitant supérieur à cette moyenne nationale:
-Dakhla-Oued-Ed Dahab (74.254 DH),
-Casablanca-Settat (45.846 DH),
-Laayoune-Saguia al Hamra (40.154 DH),
-Rabat-Salé-Kénitra (34.271 DH),
-Guelmim-Oued Noun (30.102 DH).
Dans les autres régions, le PIB par habitant s’est situé entre 15.494 DH, enregistré dans la région de Drâa-Tafilalet et 27.669 DH dans la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima.
Deux régions ont marqué des taux de croissance proches de la moyenne nationale; il s’agit de Béni Mellal-Khénifra (4,3%) et de Guelmim-Oued Noun (4,1%).
Les autres régions présentent des taux de croissance entre 2,2% (région de Rabat-Salé-Kénitra) et -0,1% (région de Fès- Meknès).
Par ailleurs, près de la moitié de la croissance nationale (48,1%) est à mettre à l’actif de la région de Casablanca-Settat dont la contribution à la croissance du PIB est de 2,2 points.
Les régions de Tanger-Tétouan-Al Hoceima et de Rabat-Salé-Kénitra participent pour 25% à la croissance du PIB en volume, soit 1,2 point, avec 0,8 et 0,4 point respectivement.
Les neuf régions restantes contribuent pour près d’un quart (26,9%) de la croissance enregistrée en 2015.
La contribution régionale à la création du PIB
Les deux régions de Casablanca-Settat et de Rabat-Salé-Kénitra ont créé près de la moitié de la richesse nationale (48,2% du PIB en valeur), avec 32,2% et 16% respectivement.
Cinq régions ont généré 40,4% du PIB: la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima avec 10,1%, de Fès-Meknès avec 9%, de Marrakech-Safi avec 8,9%, de Souss-Massa avec 6,5% et de Béni Mellal-Khénifra avec 5,8%.
Les régions de l’Oriental, de Drâa-Tafilalet et les trois régions du sud n’ont contribué qu’à hauteur de 11,3% à la création de PIB en valeur, avec 4,8%, 2,6% et 3,9%respectivement.
Dans ces conditions, les disparités du PIB entre les régions se sont accentuées. L’écart absolu moyen (la moyenne des écarts absolus entre le PIB des différentes régions et le PIB régional moyen) est passé de 53,1 milliards de DH en 2014 à 56,9 milliards en 2015.
Le PIB régional par habitant: A Dakhla, presque trois fois la moyenne nationale
Le PIB par habitant s’élève à 28.953 DH en 2015 au niveau national.
Cinq régions présentent un PIB par habitant supérieur à cette moyenne nationale:
-Dakhla-Oued-Ed Dahab (74.254 DH),
-Casablanca-Settat (45.846 DH),
-Laayoune-Saguia al Hamra (40.154 DH),
-Rabat-Salé-Kénitra (34.271 DH),
-Guelmim-Oued Noun (30.102 DH).
Dans les autres régions, le PIB par habitant s’est situé entre 15.494 DH, enregistré dans la région de Drâa-Tafilalet et 27.669 DH dans la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima.
La dispersion du PIB par habitant est en augmentation. L’écart absolu moyen est passé de 9.582 DH en 2014 à 11.019 DH en 2015.
Les Dépenses de consommation finale des ménages selon les régions
>Celles qui ont le plus de poids: Les régions de Casablanca-Settat et de Rabat-Salé-Kénitra ont participé pour 40,2% aux dépenses de consommation finale des ménages (DCFM) au niveau national, avec 25,7% et 14,5% respectivement.
Celles de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, de Fès-Meknès, de Marrakech-Safi et de Souss-Massa ont participé pour 41,2% aux DCFM. Cette participation a été respectivement de 11,7%, 11,3%, 11,1% et 7,1%.
Le reste des régions ont contribué pour 18,6% des DCFM, avec des apports compris entre 0,7% pour la région de Dakhla-Oued-Ed Dahab et 6,8% pour la région de l’Oriental.
Dans ces conditions, les disparités des dépenses de consommation se sont accentuées. L’écart absolu moyen entre la DCFM des différentes régions et la DCFM régionale moyenne a atteint 30,6 milliards de DH en 2015 au lieu de 29,8 milliards de DH en 2014.
>La plus forte consommation par tête d’habitant : Dakhla Oued Eddahab, suivie de Casablanca-Settat.
Rapportées à la population nationale, les dépenses de consommation finale des ménages affichent des niveaux supérieurs à la moyenne nationale (16.494 DH en 2015) dans six régions :
- Dakhla-Oued ed Dahab (25.469 DH),
-Casablanca-Settat (20.838 DH),
-Tanger-Tétouan-Al Hoceima (18.384 DH),
-Laâyoune-Saguia al Hamra (18.170 DH),
-Rabat-Salé-Kénitra (17.660 DH),
-l’Oriental (16.514 DH).
Dans les autres régions, ces dépenses de consommation par habitant passent d’un minimum de 11.163 DH (Drâa-Tafilalet) à 15.89 DH (Guelmim-Oued Noun).
A cet effet, la dispersion des dépenses de consommation finale des ménages par tête a connu une augmentation. L’écart absolu moyen est passé de 2530 DH en 2014 à 2905 DH en 2015.
Le 19 septembre 2017
Source web par Medias24
Les tags en relation
Les articles en relation

Le secteur de la banque et de l’assurance résiste bien face à la crise
La croissance de l’économie nationale devrait s’accélérer à 4% en 2023 au lieu de 1% en 2022, selon Bank Al-Maghrib La croissance de l’économie na...
Othman Chérif Alami élu à la présidence du CRT de Casablanca-Settat
Avec l'ambition de voir la région contribuer davantage à la "mise en tourisme" avec des niches puissantes : Loisirs, Shopping, Culture, Sports, Balnéaire...

La Banque mondiale tire la sonnette d'alarme
La capacité du Maroc à générer une croissance plus forte, durable et solidaire inquiète la Banque mondiale, affirme Aujourd'hui le Maroc qui, dans son ...

#MAROC_HCP_SNUD: Renforcer la coopération au titre du prochain cadre de coopération des Nations Un
Renforcer la coopération au titre du prochain cadre de coopération des Nations Unies 2022-2026 afin de mieux répondre aux attentes et priorités du pays. L�...

Exclusif - Tourisme/hôtellerie: 10 millions de nuitées perdues en 15 ans!
Un rapport d’experts relève des dysfonctionnements et du gâchis en série Des discordances majeures et des déperditions à tous les niveaux Les MRE d...

Au Maroc, six régions sur douze abritent la quasi-totalité des chômeurs
Face à la gigantesque centrale solaire Noor de Ouarzazate, une des plus vastes au monde, l’espoir déçu d’un villageois. MOHAMED DRISSI KAMILI / LE DESK ...

La reprise de l'économie du Maroc se confirme
BMCE Capital Global Research (BKGR) a publié son «Strategy» du mois de juillet dans lequel le groupe affirme que la reprise de l'économie nationale maro...

Hausse de la demande intérieure
La demande intérieure a progressé de 4,3% au troisième trimestre 2018 au lieu de 1,2% durant la même période de l'année 2017, contribuant pour 4,7 poi...

Mohammed VI fait son retour sur le devant de la scène après une absence prolongée
Le roi du Maroc est apparu récemment en public à Rabat. Son changement d’apparence, à la suite de problèmes de santé, a attiré l’attention. Longtem...

Sahara marocain : la transformation de Laâyoune et Dakhla, les nouveaux pôles économiques du Roya
En venant en aide à leurs compatriotes sinistrés d’Al Haouz, les habitants de Dakhla ou de Laâyoune ont su démontrer que leur région n’était pas seule...

La réalité est têtue. Le citoyen en sait quelque chose
Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes d’Akhannouch Rien à faire. Le chef du gouvernement donne trop l’impression de croire dur comme fer qu...

Déconfinement: médinas, logement social et bidonvilles, les zones à risque (HCP)
Selon le HCP, c’est dans les grandes villes où le risque de propagation du virus serait le plus grand après le déconfinement, eu égard à deux facteurs de...