Deux experts de l’ONU réclament l’abolition de l’agriculture industrielle !
Jamais une institution de cette importance n'avait préconisé de mesures aussi radicales... La fin d'un monde ? Et pourquoi pas !
Non seulement les pesticides sont dangereux mais, en plus, ils sont inutiles ! Telle est la conclusion formelle d’un rapport qui devrait faire grand bruit… puisqu’il a été rédigé par des experts de l’ONU !
Pour Hilal Elver et Baskut Tuncak, les deux auteurs de l’étude en question, l’humanité n’a aucunement besoin de pesticides pour s’adapter à sa démographie :
«L’utilisation de plus en plus de pesticides n’a rien à voir avec la réduction de la faim dans le monde. Selon l’Organisation des Nations Unies, pour l’alimentation et l’agriculture, nous pourrions nourrir 9 milliards de personnes aujourd’hui. La production augmente, mais les problèmes demeurent la pauvreté, les inégalités et la distribution (…) les entreprises ne travaillent pas pour la réduction de la faim, elles travaillent pour une croissance de l’activité agricole à grande échelle.»
Un objectif uniquement mercantile qui, toujours selon les auteurs du rapport, exposerait la population mondiale à des risques gigantesques. Le texte parle même de conséquences «catastrophiques sur l’environnement, la santé humaine et la société.»
Concernant la santé :
«Il existe un lien entre une exposition régulière aux pesticides et la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, les troubles endocriniens, les troubles du développement et la stérilité. Les pesticides peuvent aussi avoir de nombreuses répercussions sur le plan neurologique, comme des pertes de mémoire, un manque de coordination ainsi qu’une acuité visuelle et des habiletés motrices réduites. L’asthme, les allergies et l’hypersensibilité en sont d’autres effets possibles.»
Une liste aussi longue qu’effrayante…
Concernant l’environnement :
« L’usage excessif et abusif de pesticides entraîne une contamination des sols et des ressources en eau dans l’espace environnant, ce qui entraîne une réduction de la biodiversité, la destruction de populations d’insectes bénéfiques qui sont les ennemis naturels des ravageurs et une baisse de la valeur nutritionnelle des aliments. »
Compte tenu de ces constats alarmants, le rapport préconise carrément un traité mondial sur la réglementation des pesticides, la fin de l’agriculture industrielle et la promotion de l’agroécologie :
« Il faut des mesures incitatives telles que des subventions et la fourniture d’une assistance financière et technique pour favoriser les aliments issus de l’agriculture biologique. »
À l’inverse, le texte suggère de pénaliser les multinationales adeptes des pesticides par la mise en place de « taxes, de droits d’importation et des redevances sur ces produits. »
Ces recommandations, d’autres les font déjà depuis des années. Ce qu’il y a de neuf, c’est qu’elles émanent pour la première fois de la plus haute instance internationale. Est-ce que ça suffira à les faire appliquer rapidement ? Rien n’est moins sûr mais, en revanche, une chose est certaine : la cause progresse !
Le 17 Mars 2017
SOURCE WEB Par Positivr
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