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Des ressortissants belges du Maroc créent un comité pour corriger l'image du Royaume en Belgique

Des ressortissants belges du Maroc créent un comité pour corriger l'image du Royaume en Belgique

L'école belge de Casablanca a ouvert en septembre 2014. Les relations humaines entre les deux pays sont de plus en plus denses.

Cinq ressortissants belges résidant au Maroc depuis plusieurs années ont décidé de créer un comité destiné à corriger lorsque c’est nécessaire, l’image du Maroc dans les médias belges et européens.

«Nous aimons ce Royaume d’accueil qui est inscrit dans une dynamique moderne et positive dans bien des domaines et nous voulons le faire savoir», nous déclare l’un des fondateurs.

«Nous déplorons des informations au sujet du Maroc et des Marocains en Belgique, trop souvent à sens unique. Nous pensons que tous les messages reposant sur des réalités méritent une attention».

«Spontanément et avec détermination, nous avons décidé de faire mieux connaître à nos amis de Belgique et ailleurs, ces réalités du Royaume, telles que nous les vivons et les observons au quotidien», ajoute-t-il.

La communauté belge au Maroc compte officiellement 4.000 résidents selon la représentation diplomatique belge. Mais comme l’inscription au consulat n’est pas obligatoire, le nombre réel est estimé à 20.000 personnes au moins, dont beaucoup vivent à cheval entre le plat pays et le Maroc. Les Marocains sont la première communauté étrangère en Belgique, avec au moins 500.000 personnes ceci sans tenir compte des Belges d’origine marocaine.

Les liens humains entre les deux pays ont tellement gagné en force qu’une école belge a ouvert à Casablanca en 2014. Plus récemment, frappé par des attentats, la Belgique a demandé l’aide du Maroc.

Après les attentats en Europe et en Belgique, des membres de la communauté belge avaient commencé spontanément à témoigner de leur vie au Maroc.

Vera Christensen, Michèle Desmottes, Jean Pierre Hallaux, Daniel Libin et Jean Luc Planche sont les cinq Belges à l’origine de cette nouvelle initiative.  Ils travaillent dans des domaines divers comme l’édition, le design ou le conseil juridique.

“Nos constats et notre expérience de vie au Maroc témoignent de progrès patents à différents niveaux“, nous déclarent-ils.

Jean-Luc Planche, arrivé au Maroc en 2007 dans le cadre du projet Mazagan, était conseiller communal. Dès son arrivée, il a trouvé que la réalité du pays est bien différente que l’image véhiculée dans les médias.

Au-delà du cadre et de la qualité de vie, il est bien conscient des atouts et du potentiel du pays: “un monarque éclairé, un positionnement majeur en Afrique, de grands projets structurants…

“Nous voulons communiquer le message auprès de la plateforme anti-radicalisation qui dépend du ministère de l’intérieur en Belgique, de la maire de la commune de Molenbeek, sensibiliser des personnages politiques et utiliser les canaux politiques et de la société belge“ explique notre interlocuteur qui annonce une prochaine conférence en Belgique avec le ministère marocain des RME.

Pour lui, le Maroc est une référence et un modèle. Il se dit révolté par cette image déformée selon laquelle “de nombreux musulmans qui vivent au Maroc  partent rejoindre Da’ech“.

Un second membre du groupe que nous avons joint au téléphone vit au Maroc depuis 20 ans. C’est une dame qui travaille dans la décoration et qui parle l’arabe dialectal d’une manière étonnamment fluide.  Le comité, explique-t-elle, réunira des personnes 100% étrangères, pour être plus crédible. En d’autres termes, les Européens ou Belges d’origine marocaine ne seront pas de la partie.

Au-delà de sa perception qui regorge de bons sentiments (Marocains gentils, pays de mon cœur, la marocanité est mon identité, etc…), elle éprouve un sentiment d’injustice devant certain traitement médiatique belge: “Je refuse que l’on ne parle que d’islamisme et d’intégrisme, je refuse que les médias utilisent les informations selon leur convenance et leurs desseins“.

On attend donc le programme d’action et les premières initiatives concrètes. Affaire à suivre…

Contact: Jean-Luc Planche.

Tél. : 00 212 (0) 6 35 23 05 27

[email protected]

Le 31 Août 2016
SOURCE WEB Par Médias 24

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