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Une diplomatie au féminin pluriel

Une diplomatie au féminin pluriel

A l'instar du Parlement et des autres centres de  décision, la femme marocaine a su réaliser ces dernières années une grande  percée dans la diplomatie, à la faveur des réformes multidimensionnelles et  profondes entreprises qui ont jeté les bases d'une société juste qui honore la  femme et garantit ses droits politiques, économiques et sociaux.

Tout comme dans les autres secteurs, cette percée dans la diplomatie a été  enregistrée grâce à un ensemble de décisions et d'initiatives qui ont contribué  au renforcement de la représentativité de la femme, notamment depuis  l'approbation de la Constitution de juillet 2011 qui garantit les droits de la  femme et assure sa présence dans la sphère publique.

La célébration de la Journée internationale de la femme constitue une  occasion pour saluer les réalisations de la femme marocaine, ainsi que son rôle  dans les différents centres de décision, notamment la diplomatie.

Le Maroc est d'ailleurs en tête des pays arabes et musulmans en matière de  représentativité des femmes dans la diplomatie.

Il faut dire que la présence de la femme dans la diplomatie du Royaume ne  date pas d'aujourd'hui. Feue S.A.R la Princesse Lalla Aicha n'était-elle pas la  première femme ambassadeur dans le monde arabe dès les premières années de  l'indépendance? Elle a été ambassadrice du Maroc au Royaume-Uni (1965-1969),  en Grèce (1969-1970), et en Italie (1970-1973).

Au fil des années, la femme marocaine a affirmé sa présence dans ce domaine  grâce à ses compétences professionnelles, ainsi que son dynamisme et sa  capacité de négociation. Elle a toujours été présente dans toutes les capitales  prenant part aux différentes conférences et réunions pour faire entendre la voix du Maroc et défendre ses différentes causes auprès de la communauté  internationale.

Aujourd'hui, les femmes sont présentes en force parmi les cadres du  ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, une tendance en ligne  avec la volonté de consolider le principe de la parité et d'encourager l'accès  de la femme à des postes de haute responsabilité et renforcer sa présence à l'intérieur comme à l'extérieur du Royaume.

Désormais, elles occupent des postes de responsabilité allant de chefs de  service, de chefs de division, voire de directrices, tandis que plusieurs d'entre elles représentent avec brio le Royaume à l'étranger à travers ses différents consulats généraux et ambassades

Plus au top de la hiérarchie du ministère, on relève la présence de Mbarka Bouaida, ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères et  de la Coopération, nommée à ce poste après avoir accumulé une expérience  considérable dans le domaine politique en tant que députée. Un atout de taille  qui contribue à la promotion de l'image d'un Maroc moderne et fier de ses  femmes et de ses hommes

Sur le plan des représentations diplomatiques du Maroc à l'étranger, la  femme occupe un nombre remarquable de postes dans les ambassades et les  consulats, ce qui traduit la volonté persistante du Maroc de renforcer la  présence des femmes et augmenter leur représentativité dans le domaine  diplomatique.

Parmi les femmes les plus éminentes qui ont laissé une empreinte dans le  travail diplomatique, figure notamment Chrifa Lalla Joumala Alaoui, ambassadrice  du Maroc au Royaume-Uni. Ses actions et ses initiatives louables ont contribué  à favoriser le dialogue entre l'Afrique et l'Europe notamment lors des  manifestations organisées en Grande-Bretagne.

Nouzha Chekrouni, Karima Benyaich, Latifa Akharbach, Mina Tounssi,  Nouzha Alaoui M'Hamdi, sont elles aussi des ambassadrices qui ont brillé de  mille feux dans le domaine de la diplomatie au cours des dernières années. Des  femmes dynamiques, engagées, émancipées et plurielles.

Les différentes nominations des femmes dans des postes diplomatiques  renforcent également le statut et le rôle de la femme au sein de la société  marocaine pour devenir un modèle à suivre dans le monde arabe et musulman.

Le 08 Mars 2016
SOURCE WEB Par Libération

 

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