TSGJB BANNER

Climat des affaires : Le Maroc en tête du baromètre B-Ready

Climat des affaires : Le Maroc en tête du baromètre B-Ready

Si cette première édition de B-Ready place le Maroc dans une position favorable, dépassant à la fois les pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure elle signifie implicitement qu'en revanche, qu'il obtient de moins bons résultats dans la dimension de l’efficacité opérationnelle, légèrement en dessous de la moyenne des économies à revenu intermédiaire de la tranche supérieure et de la tranche inférieure: problème générale de gouvernance  où mauvaise distribution des applications en la régionalisation avancée ???

Le Maroc enregistre une performance remarquable dans le nouveau baromètre Business Ready (B-Ready) de la Banque mondiale, qui évalue l'environnement des affaires et l'investissement à l'échelle mondiale.

Dans son premier rapport, publié en remplacement du classement Doing Business abandonné en 2021, la Banque mondiale positionne le Maroc parmi les économies les plus performantes de sa catégorie en matière de cadre réglementaire et de services publics. Le Royaume surpasse non seulement les pays à revenu intermédiaire inférieur, mais aussi ceux à revenu intermédiaire supérieur dans ces domaines. Toutefois, des défis persistent en matière d'efficacité opérationnelle, notamment dans l'emploi, la résolution des litiges et l'insolvabilité des entreprises.

Un climat des affaires en amélioration

Le baromètre Business Ready analyse dix domaines couvrant tout le cycle de vie d'une entreprise : de sa création à sa liquidation, en passant par l'accès aux services publics, la fiscalité, le commerce international et la concurrence du marché. Sur ces indicateurs, le Maroc se distingue particulièrement par un cadre réglementaire bien structuré et des services publics relativement performants par rapport à ses pairs économiques.

Forces et faiblesses du Maroc selon B-Ready

Le Maroc obtient de bons résultats dans plusieurs domaines :

  • Création et implantation d’entreprises : le pays dépasse même certaines économies à revenu élevé.
  • Services d’utilité publique : accès à l’électricité, à l’eau et à Internet bien noté.
  • Commerce international : numérisation des procédures et accès aux marchés favorisés.

Cependant, certains secteurs nécessitent des réformes :

  • Insolvabilité des entreprises : un cadre juridique à renforcer pour faciliter la restructuration et la liquidation des entreprises.
  • Résolution des litiges : amélioration de l’efficacité judiciaire et accélération de la numérisation des procédures.
  • Coûts liés à l'emploi : réduction des restrictions sur l’embauche et le licenciement afin d’encourager la formalisation du travail.

Réformes prioritaires pour renforcer l'attractivité du Maroc

Pour améliorer son classement et attirer davantage d'investissements, le Maroc doit :

  • Finaliser la réforme du Code de procédure civile pour fluidifier les litiges commerciaux.
  • Accélérer la numérisation des services administratifs et judiciaires.
  • Optimiser le cadre d’insolvabilité en clarifiant les règles de liquidation et en simplifiant les procédures.
  • Développer les systèmes de paiement électronique et encourager leur adoption à grande échelle.
  • Renforcer la transparence et la collecte des données financières pour améliorer l'accès au crédit.

Un levier stratégique pour la croissance économique

Malgré ces défis, la performance globale du Maroc dans le baromètre B-Ready témoigne des progrès réalisés en matière de climat des affaires. L’amélioration continue de son environnement économique pourrait renforcer son attractivité pour les investisseurs internationaux et consolider son rôle de hub économique en Afrique. La mise en place de réformes ciblées permettra d'accélérer cette dynamique et d'optimiser l’impact du cadre réglementaire sur l’économie nationale.

Le 02/04/2025

Rédaction de lanouvelletribune

www.darinfiane.comwww.cans-akkanaitsidi.net    www.chez-lahcen-maroc.com

Les tags en relation

 

Les articles en relation