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Bilan 2024 de l'ODT : Succès diplomatiques et défis socio-éco

Bilan 2024 de l'ODT : Succès diplomatiques et défis socio-éco

Alors que l’année 2024 s’est clôturée, l’Organisation Démocratique du Travail (ODT) a publié un communiqué détaillé, analysant les réalisations et insuffisances du gouvernement marocain dans les domaines économique, social et institutionnel. Si des progrès significatifs ont été salués, notamment sur le plan diplomatique et en matière d’investissements, de nombreux défis structurels continuent de freiner les ambitions du Maroc pour l’établissement d’un véritable État social.

Succès diplomatiques et rayonnement international

Sur la scène internationale, le Maroc a renforcé sa position, en particulier grâce à l’initiative d’autonomie pour le Sahara, qui bénéficie d’un soutien croissant. Sur le continent africain, le Royaume a continué de jouer un rôle clé au sein de l’Union africaine et à travers des initiatives royales axées sur le développement économique et social.

Un bilan économique contrasté

L’ODT a salué plusieurs réalisations économiques, dont la poursuite de l’opérationnalisation du Fonds Mohammed VI pour l’investissement et l’amélioration progressive du climat des affaires. Les investissements directs étrangers (IDE) ont atteint 23,81 milliards de dirhams, soit une hausse spectaculaire de 182,9 % par rapport à l’année précédente. De plus, les transferts record des Marocains résidant à l’étranger ont été évalués à 108,67 milliards de dirhams.

Cependant, ces réussites ne masquent pas les défis persistants. La croissance économique, limitée à 3 %, reste insuffisante pour répondre aux aspirations nationales. La dépendance accrue aux importations, notamment de denrées essentielles comme le blé, a été exacerbée par des conditions climatiques défavorables, faisant du Maroc l’un des plus grands importateurs mondiaux de cette céréale. En parallèle, le déficit commercial a atteint 275,74 milliards de dirhams en novembre 2024, aggravé par les dépenses liées à l’organisation de la Coupe du Monde et aux projets sociaux. La dette publique représente désormais 68,7 % du PIB, soit environ 107,9 milliards de dollars.

Défis sociaux et aggravation des inégalités

Sur le plan social, certaines avancées ont été relevées, notamment l’élargissement des programmes de protection sociale et le lancement d’un programme de soutien direct aux familles vulnérables. Toutefois, ces efforts n’ont pas suffi à enrayer l’aggravation des inégalités.

Le taux de chômage a grimpé à 21 %, tandis que près de 20 000 entreprises ont fait faillite, entraînant des licenciements massifs. "La pauvreté et la précarité économique continuent de toucher une part croissante de la population", a dénoncé l’ODT.

En conclusion, bien que 2024 ait été marquée par des succès diplomatiques et des initiatives prometteuses, les défis économiques et sociaux demeurent considérables. L’ODT appelle à des réformes structurelles urgentes pour permettre au Maroc de concrétiser ses ambitions d’un développement inclusif et durable.

Le 06/01/2025

Rédaction de lanouvelletribune

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