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La surexploitation illégale des eaux souterraines persiste dans les régions en stress hydrique, malgré les interdictions

La surexploitation illégale des eaux souterraines persiste dans les régions en stress hydrique, malgré les interdictions

Dans les régions touchées par un stress hydrique croissant, des propriétaires de fermes agricoles, dont certains sont des parlementaires et des présidents de communes, continuent de défier la législation en vigueur en contournant les contrôles de la Police des Eaux. Ces exploitants procèdent à des excavations profondes et clandestines pour irriguer leurs cultures, en grande partie destinées à l'export et à la production de fourrages, rapporte Assabah dans sa revue de presse du mardi 1er octobre.

La surexploitation des nappes phréatiques, exacerbée par le creusement anarchique de puits illégaux, revient sur le devant de la scène alors que la sécheresse sévit dans plusieurs régions du Maroc. Selon le quotidien, « les responsables de cette exploitation excessive, parmi lesquels figurent des élus et des responsables locaux, vont jusqu'à empêcher les services de la Police de l’Eau d’effectuer des contrôles sur leurs exploitations ». De plus, ils font pression sur les autorités compétentes, notamment les agences des bassins hydrauliques, pour obtenir la levée des interdictions concernant le creusement de nouveaux puits.

Le journal souligne également que les services de la Police des Eaux, relevant des agences hydrauliques locales, ont cessé d’effectuer des rondes régulières, laissant ainsi libre cours à des creusements nocturnes et illégaux, notamment durant les week-ends. Certaines exploitations, connues pour leur consommation excessive d’eau, échappent même à toute inspection par les commissions mixtes comprenant des représentants des autorités locales, du ministère de l’Équipement et de la Gendarmerie royale.

Les propriétaires de ces fermes orientent leurs investissements vers des cultures destinées majoritairement à l’exportation ainsi que vers la production de fourrages, ignorants les restrictions légales. Malgré cela, selon des sources du ministère de l’Intérieur, les efforts se poursuivent pour lutter contre le phénomène des puits illégaux et la surexploitation des nappes souterraines, notamment dans des régions comme la plaine de la Chaouia, gravement affectée par le stress hydrique.

Le 01/10/2024

Rédaction de l’AMDGJB Géoparc Jbel Bani

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