Taxe aérienne Le MT réagit aux critiques de l’IATA
C'est la compagnie aérienne nationale, la Royal Air Maroc qui prend le relais, et ce, à partir du 1er avril prochain. Ph : flickriver.com
«La publication d'une lettre de l'Association internationale du transport aérien adressée à des secteurs gouvernementaux avant qu'ils aient reçu copie est un acte irresponsable»
Le ministère du Tourisme (MT) a fait part, vendredi, de son étonnement quant à la publication par certains médias d'une lettre adressée par l'Association internationale du transport aérien (IATA) à des secteurs gouvernementaux marocains, sans qu'ils aient reçu copie.
«La publication le 20 décembre 2013 par l'IATA de cette lettre destinée au ministère du Tourisme sans avoir envoyé une copie au ministère concerné, au ministère de l'Economie et des Finances, ni au ministère du Transport est un acte irresponsable et contraire aux normes en vigueur», relève le ministère dans une mise au point.Le ministère s'interroge sur la raison qui pousserait une organisation de l'importance de l'IATA à se permettre d'évaluer la politique nationale dans le secteur du tourisme, un acte qui est du ressort d'autres organismes spécialisés.«Il est d'autant regrettable que le contenu de la lettre que l'IATA n'a pas jugé utile de faire parvenir à ses destinataires, est erroné et ne se base pas sur une analyse détaillée de l'impact de la taxe aérienne sur le tourisme», précise le communiqué.L'expérience internationale dans le secteur a démontré que l'investissement dans la commercialisation et l'activité aérienne est à même de promouvoir un important développement de l'activité touristique, ajoute la même source, notant que le schéma élaboré par le gouvernement est susceptible de créer des nouveaux revenus, et partant, il aura un impact positif sur l'afflux des touristes au Maroc.Comment une taxe ne dépassant pas les 9 euros, soit moins de 1% de la valeur d'un voyage touristique au Maroc, peut-elle avoir des retombées négatives sur l'activité touristique ?, s'interroge le ministère, en appelant l'IATA à revoir ses données et à s'assurer des chiffres fournis par certaines parties.Pour rappel la taxe sur l'aérien, qui permettra de générer près de 400 millions de dirhams au cours de la première année de son entrée en vigueur, aura des répercussions positives sur l'attrait de la destination Maroc et contribuera à la création de dizaines de milliers d'emplois. Le ministère a appelé les parties qui alimentent l'IATA avec des informations erronées et l'incitent à envoyer des messages au gouvernement via les médias à «faire preuve de plus de responsabilité».Il s'est également dit prêt à ouvrir le dialogue sur cette affaire et d'autres questions connexes en vue d'éclairer l'opinion publique sur les avantages de cette taxe et sa contribution au développement du tourisme national.
17 janvier 2014 – SOURCE WEB Par MAP/Le Matin
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