Pétrole: les USA craignent pour l’offre, l’AIE table sur la baisse de la demande
Après avoir touché le point le plus bas fin octobre 2020, le cours du pétrole WTI, qui est la référence américaine, a presque doublé au cours des derniers jours. Dans son édition du jour, La Tribune relève qu’il se situe autour de 70 dollars. Il avait même atteint les 75 dollars la semaine dernière avant de retomber jeudi, en fin d'après-midi, à 69,10 dollars.
Le quotidien soutient que ce doublement du prix du baril a conduit «l'administration Biden a critiqué l'OPEP et ses 10 alliés, leur reprochant de ne pas en faire assez pour fournir suffisamment le marché». Cela constitue, selon la Maison Blanche, «une menace pour la reprise de l'économie mondiale qui peine à sortir de la crise sanitaire».
Pour le quotidien, l’administration américaine, dont le plan de relance de 1.200 milliards de dollars pour soutenir l'économie vient d’être accepté par le Sénat, «s'inquiète de l'opinion des automobilistes américains quand ils passent à la pompe, un indicateur toujours significatif pour la cote de popularité d'un président des Etats-Unis».
Pour ne pas arranger les choses, l’OPEP n'a augmenté que modestement sa production depuis le début de l'année après une coupe drastique l'an dernier contribuant ainsi à faire remonter les cours. Ceci dit, La Tribune annonce, se basant sur le rapport mensuel de l'Agence internationale de l'énergie, que la production de pétrole de l'OPEP+ devrait augmenter de 2 millions de barils par jour (mbj) d'ici la fin de 2021, dans le meilleur des cas, alors que pour l'ensemble de l'année 2021, elle devrait augmenter de 1,2 mbj en moyenne, contre une baisse de 5,5 mbj l'année dernière.
Toutefois, «le marché pétrolier pourrait encore être légèrement déficitaire au quatrième trimestre cette année». Et pour cause, «la reprise de la demande de brut devrait ralentir sur le reste de l'année après avoir brusquement chuté en juillet en raison de la propagation du variant Delta du coronavirus».
Le journal parle d’une chute de la demande à 120.000 barils par jour (bpj) le mois dernier et évoque une demande qui sera inférieure d'un demi-million de bpj au second semestre. La raison: la détérioration de la situation sanitaire due à la progression de la pandémie. Toutefois, la demande augmenterait de 3,2 mbj en 2022.
Le 12/08/2021
Source web Par : le360
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