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Patatras: Jeff Bezos n'est pas officielle Patatras: Jeff Bezos n'est pas officiellement astronautement astronaute

Patatras: Jeff Bezos n'est pas officielle Patatras: Jeff Bezos n'est pas officiellement astronautement astronaute

Tel est pris qui croyait prendre. Lorsqu'il a titillé Richard Branson, autre milliardaire des étoiles, sur le fait qu'il n'allait pas réellement atteindre l'espace à bord du vaisseau de Virgin Galactic, Jeff Bezos n'imaginait sans doute pas que le karma s'apprêtait à lui jouer un bien vilain tour.

Le contrôle au sol de Blue Origin a bien nommé l'ex-patron d'Amazon «Astronaut Bezos» lors du «status check» consécutif à l'atterrissage de New Shepard, et l'Américain a bien reçu son badge d'astronaute à la suite de sa petite, mais coûteuse, escapade suborbitale. Cependant, c'était un badge-maison, remis par Jeff Ashby, ex de la Nasa et cadre de Blue Origin.

Comme un brevet de natation pour un fier nouveau nageur, c'est un argument massue pour le tourisme spatial naissant: si vos poches sont suffisamment profondes, vous pourrez être les égaux de John Glenn, Alan Shepard ou James Lovell.

C'est sans doute précisément ici que le bât blesse. Non, il ne suffit pas de mettre le prix pour être officiellement considéré comme un astronaute et la Federal Aviation Administration (FAA) a rapidement douché les rêves enfantins de Bezos en revoyant à la hausse les conditions officielles requises pour obtenir le prestigieux qualificatif.

Comme l'explique New Scientist, trois instances peuvent délivrer le badge officiel d'astronaute aux États-Unis: l'armée, la Nasa et la FAA. Les deux premières ne les remettent qu'à des membres de leur personnel –ce que Jeff Bezos, ou Richard Branson, ne sont pas.

Quant à la FAA, elle a décidé de ne remettre ces ailes spatiales qu'aux membres du personnel des compagnies effectuant les lancements orbitaux ou sub-orbitaux, excluant donc leurs riches clients et clientes.

Astronautes en carton

Selon l'institution, les futurs astronautes doivent avoir subi un entraînement ad hoc, s'élever à 80 kilomètres au minimum au-dessus du plancher des vaches et, surtout, «démontrer avoir réalisé une activité durant le vol qui soit essentielle à la sécurité du public, ou avoir contribué à la sécurité des vols spatiaux humains.»

Dans le passé, note New Scientist, la FAA n'a offert l'enviable statut qu'aux pilotes des vaisseaux concernés, à l'exception de Beth Moses, qui ne fut pas pilote mais a réalisé quelques tâches importantes lors d'un vol du SpaceShipTwo de Virgin Galactic en 2019.

Dans le cas de Richard Branson, le site note que le milliardaire faisait certes partie de l'équipage d'un vol piloté par un humain, mais que lui-même n'a pas contribué, lors de la mission, à sa bonne réussite. Il y a donc peu de chances que Branson soit éligible à la qualité officielle d'astronaute, selon les nouveaux critères de la FAA.

C'est plus clair dans le cas de Jeff Bezos: son dispendieux petit manège était intégralement commandé depuis le sol, et aucun des passagers de New Shepard n'a eu à pousser la moindre manette ou tourner le moindre bouton pour faire s'élever puis se poser l'engin.

La FAA lui remettra-t-elle ses ailes officielles? Rien n'est moins sûr, mais ce n'est néanmoins pas tout à fait impossible. Elle peut ainsi le faire à titre honorifique, dans le cas de personnes ne remplissant pas ses autres critères mais pouvant se targuer d'une «contribution extraordinaire à l'industrie des vols spatiaux». Une demande doit, pour ce faire, être déposée: la FAA a expliqué n'avoir à ce jour aucun dossier à examiner.

Le 26/07/2021

Source web Par : korii slate

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