Affaire Pegasus: Le Maroc réagit
Le gouvernement a réagi à la suite d'articles publiés par divers journaux et faisant état de l'infiltration de téléphones de plusieurs personnalités publiques nationales et étrangères et de responsables d'organisations internationales à travers le logiciel informatique Pegasus.
Dans un communiqué publié ce lundi, le gouvernement affirme qu'il rejette et condamne catégoriquement ces "allégations mensongères dénuées de tout fondement, à l'instar de précédentes allégations semblables d'Amnesty international à ce sujet".
"Le Maroc est un Etat de droit, qui garantit le caractère secret des communications personnelles par la force de la Constitution et en vertu des engagements conventionnels du Royaume et des lois et mécanismes judiciaires et non judiciaires garantissant la protection des données à caractère personnel et la cybersécurité à l'ensemble des citoyens et des résidents étrangers au Maroc", assurent les autorités. "Il n'est nullement autorisé, par la force de la Constitution, d'accéder ou de publier, totalement ou partiellement, le contenu des communications personnelles ou de les utiliser contre quiconque sauf sur ordre émis par le pouvoir judiciaire indépendant et conformément aux conditions et modalités prévues par la loi", ajoute le communiqué du gouvernement.
Les appareils chargés de l'application de la loi sont tenus de respecter ses dispositions et ne peuvent agir en dehors de son cadre, souligne également le gouvernement, assurant que Rabat n’a jamais acquis de logiciels informatiques pour infiltrer des appareils de communication, de même que les autorités marocaines n’ont jamais eu recours à ce genre d’actes, ajoutant que le collectif médiatique, dans l’ensemble des articles de presse qu'il a diffusés, est incapable jusqu'à présent de fournir des preuves pour appuyer ses allégations. Les autorités affirmenet par ailleurs que le Maroc se réserve le droit de prendre les mesures qu'il juge appropriées face aux allégations mensongères véhiculées par le collectif "Forbidden stories".
Le 19/07/2021
Source web Par : L'Economiste
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