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Revalorisation des parcs nationaux de Khénifra et d’Ifrane

Revalorisation des parcs nationaux de Khénifra et d’Ifrane

Inscrit dans la nouvelle vision « Forêts du Maroc » lancée par SM le Roi Mohamed VI, en février 2020 cet ambitieux projet novateur vise principalement 4 axes à savoir : L’Amélioration des connaissances sur la biodiversité dulcicole de ces espaces naturels pour contribuer à sa conservation et à sa valorisation, le Développement de nouveaux concepts d’écotourisme à savoir « le village de l’Ecotourisme de Ain Leuh » dans le Parc national d’Ifrane et « le Village de l’Ecotourisme d’Oum Er-Rabia » dans celui de Khénifra, le Développement d’un programme socioéconomique en relation avec l’utilisation durable de la biodiversité dulcicole et le Développement des programmes de communication, de sensibilisation et d’éducation à l’environnement pour l’accompagnement et la promotion de la nouvelle vision « Forêts du Maroc » au niveau de la réserve de biosphère de la cédraie en plus d’un Programme transversale de formation et de renforcement des capacités.

Initié en partenariat avec le Département des Eaux et Forêts, l’Institut Scientifique de Rabat, le Centre National d’Hydrobiologie et de Pisciculture d’Azrou, le Parc National d’Ifrane, le Parc National de Khénifra et le Fonds de Partenariat pour les Ecosystèmes Critiques (CEPF) ; ce projet intitulé : « Valorisation et conservation de la biodiversité dulcicole de la Réserve de Biosphère de la Cédraie : Cas des Parcs Nationaux d’Ifrane et de Khénifra » ; est une nouvelle initiative visant à s’insérer dans la mouvance méditerranéenne de conservation de la biodiversité dulcicole.

En effet, précise-t-on ; selon certaines études, près d’un tiers des espèces en danger critique d’extinction vivant au sein du hotspot méditerranéen sont des espèces de faune et de plantes d’eau douce et le besoin en eau douce pour la consommation humaine et agricole constitue l’une des meilleures raisons pour opter à une gestion durable de ces ressources naturelles.

Malheureusement, les écosystèmes d’eau douce ne sont que très peu représentés dans les réseaux d’aires protégées méditerranéennes ; ils sont sous pression en raison d’un usage excessif, de la pollution, et les espèces qui y vivent souffrent de perturbations et le changement climatique va probablement aggraver ces problèmes.

Ces constats sont ceux du Fonds de Partenariat pour les Ecosystèmes Critiques (CEPF) qui a lancé, depuis 2012, des études à l’échelle de la Méditerranée qui ont permis d’améliorer significativement les connaissances dans le processus d’identification et de la désignation des zones clés pour la biodiversité d’eau douce (ZCB) dans le hotspot et des espèces menacées qu’elles contiennent. 

Un certain nombre de Zones de Gestion des Bassins Hydrographiques (ZGBH) ont également été identifiées, pour prendre en compte la connectivité hydrologique et les menaces en dehors des frontières de ZCB, afin de mieux informer sur les actions de gestion.

Sur les 533 ZCB au niveau du Hotspot méditerranéen, 64 se trouvent au Maroc couvrant ainsi un pourcentage de 12%. Plusieurs sites sont identifiés en tant que Zone de Gestion des Bassins Hydrographiques sont couverts par les parcs nationaux d’Ifrane et de Khénifra et c’est pourquoi ce présent projet de « valorisation et conservation de la biodiversité dulcicole de la Réserve de Biosphère de la Cédraie, cas des Parcs Nationaux d’Ifrane et de Khénifra » s’inscrit dans cette logique et projette de contribuer à l’amélioration des connaissances scientifiques sur la biodiversité dulcicole et à la proposition d’actions de conservation et de gestion à travers la valorisation écotouristique des écosystèmes de ces espaces naturels.

Le 18 Août 2020

Source web par : premium travel news

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